Tekna

Tekna
ⵜⴰⴽⵏⴰ
تاكنة
Habitat et aire de nomadisation des Tekna
Informations générales
Nom arabe
Tākna
Échelon
Confédération tribale
Géographie
Région principale
Province principale
Province secondaire
Chef-Lieu
Histoire et anthropologie
Mode de vie
Semi-nomade
Fait partie du groupe tribal
Nombre de fractions
2
Fractions
Aït Djemel (Tekna de l'ouest) ; Aït Atman/Aït Bella (Tekna de l'est)
Culture
Langue principale

Les Tekna (tachelhit : ⵜⴰⴽⵏⴰ, arabe : تاكنة), sont une confédération tribale d'origine Chleuh sanhajienne vivant au sud du Maroc et au nord du territoire du Sahara occidental. Ils se divisent en deux groupes : les Aït Djemel à l'ouest et les Aït Atman à l'est[1].

Les Tekna se divisent également en groupements arabophones parlant le dialecte hassaniya et en groupements berbérophones parlant le tachelhit[2]. Ils pratiquent un sunnisme de rite malékite aux pratiques souples[3].

Au XIXe siècle, ils étaient les maîtres d'un important commerce transsaharien. Ils sont semi-nomades, cultivent l'orge, le blé et les plantes maraîchères dans les oueds aménagés par l'irrigation et entretiennent des troupeaux de dromadaires et d'ovins[4].

Composition

[modifier | modifier le code]

La confédération des Tekna est composée de plusieurs tribus, organisées au sein de deux groupements (« leff »)[1]:

  • Aït Djemel (Tekna de l'ouest), comprenant les tribus Aït Lahcen, Izerguiyen,Aït Saad, Yaggout et Aït Moussa Ou Ali ;
  • Aït Atman[5] (Tekna de l'est), comprenant les tribus Aït Bella, Aït Oussa, Ait Nosse.

Démographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b http://www.telquel-online.com/archives/161/images/shema.pdf
  2. Claire Cécile Mitatre, « Le couloir ouest-saharien : un espace gradué », L’Année du Maghreb, VII (2011), p.211-228
  3. Attilio Gaudio, Les Populations du Sahara occidental, éditions Karthala, , p. 101
  4. Attilio Gaudio, Les Populations du Sahara occidental, éditions Karthala, , p. 97
  5. Frédéric de La Chapelle, Les Tekna du Sud Marocain, Paris, Comité de L'afrique Française, , 111 p. (lire en ligne), p. 40

Articles connexes

[modifier | modifier le code]