Territoires de progrès | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Olivier Dussopt |
Fondation | |
Scission dans | Collectif des sociaux-démocrates réformateurs (2022) |
Délégué général | Xavier Iacovelli |
Secrétaire général | Guillaume Poitoux |
Présidente du conseil national | Agnès Pannier-Runacher |
Porte-paroles | Émilie Chalas |
Fondateurs | Jean-Yves Le Drian Olivier Dussopt Gilles Savary |
Positionnement | Centre gauche[1],[2] (centre[3] à gauche[4],[5]) |
Idéologie | Social-démocratie[5],[6] Progressisme[7] |
Affiliation française | Ensemble (depuis 2021) Renaissance (depuis 2022) |
Affiliation européenne | Renew Europe |
Adhérents | 2 800[réf. nécessaire] |
Site web | www.territoiresdeprogres.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Gabriel Attal (EPR) |
Sénat | François Patriat (RDPI) |
Représentation | |
Députés | 8 / 577 |
Sénateurs | 1 / 348 |
Maires de communes de plus de 30 000 habitants | 1 / 279 |
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Territoires de progrès (abrégé en TDP ou TdP), officiellement dénommé Territoires de progrès – Mouvement social-réformiste, est un parti politique français de centre gauche créé en par les ministres Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt. Plusieurs autres ministres macronistes ont également rejoint le mouvement, dont Agnès Pannier-Runacher, Jean-François Carenco et Patricia Mirallès. Il regroupe d'anciens élus du Parti socialiste (PS) devenus parties prenantes de la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron, autour des cofondateurs du mouvement. Il est dirigé depuis octobre 2021 par l'ancien ministre du Travail Olivier Dussopt. Le parti constitue l’aile social-démocrate de la majorité présidentielle.
Une de ses membres, Élisabeth Borne, devient Première ministre lors de la seconde présidence d'Emmanuel Macron le 16 mai 2022[8].
Le 17 septembre 2022 lors de son congrès à Marseille, Territoires de progrès est devenu parti associé à Renaissance.
Le parti est créé en [9] par d'anciens élus sociaux-démocrates, principalement issus du Parti socialiste (PS)[10]. Il est officiellement lancé le , lors d'un meeting à Pantin, en Seine-Saint-Denis[11], puis présenté en conférence de presse le [9]. Le parti compte alors 51 députés, membres du Groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, quatre sénateurs et un député européen. L'ancien député Gilles Savary devient son délégué général et le sénateur Xavier Iacovelli devient son secrétaire général[12] jusqu'au premier congrès fondateur d'octobre 2021.
La création du parti est fraîchement accueillie par Olivier Faure, premier secrétaire du PS, qui compare Territoires de progrès à « un club d'alcooliques anonymes » ayant « trahi la gauche »[13].
La majorité des députés de Territoires de progrès échouent à se faire réélire lors des élections législatives de 2022[14].
Le , au cours du congrès qui transforme La République en marche en Renaissance, Agir et Territoires de progrès deviennent partis associés de Renaissance[15]. Celle-ci doit être entérinée par le congrès de TdP le suivant. Le , une quinzaine de cadres de TdP opposés à la fusion, dont les cofondateurs Gilles Savary et Yves Durand et l'ancien maire de Strasbourg Roland Ries, quittent le parti. Ils se regroupent au sein d'un « collectif des sociaux-démocrates réformateurs » et annoncent se rapprocher de la Fédération progressiste fondée par François Rebsamen[16].
Selon son fondateur Gilles Savary, qui l'a quitté en 2021, Territoires de progrès a été transformé par Olivier Dussopt en un petit club de supporters, dédié à son aventure personnelle[17]. »
En 2024, le parti est décrit comme « en sommeil »[17].
Territoires de progrès se définit comme de centre gauche, social-démocrate[6], progressiste[7] et défenseur des territoires[18]. Le parti est membre d'Ensemble regroupant les partis de la majorité présidentielle depuis décembre 2021. Il a vocation à rassembler l'« aile gauche » de ladite majorité, en « contrepoids » du centre droit[19]. Toutefois, selon son délégué général Gilles Savary, Territoires de progrès est un parti qui se veut indépendant de LREM et qui « ne renie pas le PS » tout en se sentant « plus proche du SPD allemand que du PS »[20].
Nom | Première élection | Circonscription | Groupe |
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Michel Dagbert | 2017 | Pas-de-Calais | RDPI |
Éric Gold | 2017 | Puy-de-Dôme | RDSE |
André Guiol | 2020 | Var | RDSE |
Xavier Iacovelli | 2017 | Hauts-de-Seine | RDPI |
Nom | Première élection | Circonscription | Groupe |
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Belkhir Belhaddad | 2017 | 1re circonscription de la Moselle | EPR |
Stéphane Travert | 2012 | 3e circonscription de la Manche | EPR |
Agnès Pannier-Runacher | 2024 | 2e circonscription du Pas-de-Calais | EPR |
Sandra Marsaud | 2017 | 2e circonscription de la Charente | EPR |
Christophe Marion | 2022 | 3e circonscription de Loir-et-Cher | EPR |
Lionel Causse | 2017 | 2e circonscription des Landes | EPR |
Danielle Brulebois | 2017 | 1re circonscription du Jura | EPR |
Élisabeth Borne | 2022 | 6e circonscription du Calvados | EPR |
Législature | Nombre de députés |
Évolution | Pourcentage |
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XVe | 44 | Nv. | 7,62 % |
XVIe | 20 | 24 | 3,46 % |
XVIIe | 8 | 12 | 1,38 % |
Nom | Première élection | Groupe |
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Irène Tolleret | 2019 | Renew Europe |
Année | 1er tour | Rang[24] | Sièges | Gouvernement | |
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Voix | % | ||||
2022a | 363 828 | 1,60 | 11e | 19 / 577 |
Borne (2022-2024) Attal (2024) |
2024a | 56 297 | 0,18 | 8 / 577 |