Tertry

Tertry
Tertry
La mairie et le monument à la bataille de Tertry
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Gérard Museux
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80750
Démographie
Gentilé Tertriciens
Population
municipale
141 hab. (2021 en évolution de −18,5 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 47″ nord, 3° 04′ 14″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 96 m
Superficie 4,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Tertry
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Tertry
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Tertry
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Tertry

Tertry est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Entrée du village.

Tertry est un village picard du Santerre situé dans la vallée de l'Omignon, limité au nord par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029), et, au sud, par l'autoroute A29.

Il est situé à l'extrémité est du département de la Somme, proche de celui de l'Aisne.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Tertry
Estrées-Mons Vraignes-en-Vermandois
Monchy-Lagache Tertry Caulaincourt
(Aisne)
Lanchy
(Aisne)
Beauvois-en-Vermandois
(Aisne)

Nature du sol et du sous-sol

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Le sol de la commune est argileux et crayeux, tourbeux près de la rivière[1].

Relief, paysage, végétation

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Le paysage de la commune correspond à celui d'une vallée dont le relief est assez prononcé. L'altitude de la commune culmine à 94 mètres[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Omignon et la rivière l'Omignon[2],[Carte 1].

L'Omignon, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Bellenglise et se jette dans la Somme à Brie, après avoir traversé 16 communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Tertry[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[4].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records ESTREES-MONS-INRA (80) - alt : 87m, lat : 49°52'29"N, lon : 3°01'52"E
Records établis sur la période du 01-01-1989 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3,3 5,1 8,5 11,2 13 13 10,4 7,8 4,5 1,9 6,8
Température moyenne (°C) 3,7 4,3 7,3 10,1 13,6 16,4 18,7 18,6 15,5 11,6 7,3 4,3 11
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,2 11,2 15,1 18,6 21,6 24,4 24,3 20,5 15,4 10,1 6,6 15,1
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
07.01.09
−12,7
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−3,3
21.04.1991
−1
07.05.1997
1,5
05.06.12
4,6
11.07.1993
4,6
29.08.1989
0,7
30.09.18
−4,8
29.10.03
−9,1
24.11.1998
−12,5
18.12.10
−15,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,7
09.01.15
18,6
26.02.19
24
31.03.21
27
20.04.18
30,9
28.05.17
34,9
18.06.22
41,9
25.07.19
38,4
12.08.03
34,4
15.09.20
27,6
01.10.11
19,8
07.11.15
16,6
07.12.00
41,9
2019
Précipitations (mm) 49,6 43,8 45,8 37,1 58,8 59,8 56,6 65,2 51,3 58,2 57,9 63,4 647,5
Source : « Fiche 80557001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Au , Tertry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,4 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune présente un habitat groupé.

Voies de communication et transports

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La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[16].

En 1898, l'instituteur, M. Bernaville indiquait que le village avait porté le nom de Tertricium ou Testris[1].

Le monument commémoratif de la bataille de Tertry (sculpteur Jacques-Victor André).
Stèle commémorative de la bataille de Tertry.

Lors de la bataille de Tertry en , Pépin de Herstal, maire du palais d'Austrasie battit Berchaire maire du palais de Neustrie[17].

Un décompte de la châtellenie de Péronne de 1214 indique que le domaine de Tertry appartienait à Gilles de Marquaix, qui y reconnaît « tenir du roi Testrich, un moulin, des prés, 10 muids et 5 setiers 8 verges et demie de terre et la dîme[18] ».

Tertry était une ancienne paroisse du doyenné d'Athies. Par un traité de 1302, l'abbé Regnault cède de nombreux droits sur Tertry à Hugues de Parando visiteur général de l'Ordre du Temple, qui y possédait déjà des biens. À la disparition de l'ordre en 1311, ces biens passent aux frères de Saint-Jean-d'Eterpigny[18].

Le chapitre de la basilique Saint-Quentin y avaient des possessions : en 1369, Jean Courtois, chanoine de Saint-Quentin achète "neuf muids de terre"[18].

À la fin du XIVe siècle, le seigneur de Tertry était Grart ou Guerars de Tertrich selon un document de 1372[18].

Époque moderne

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À la fin du XVIIIe siècle, Tertry qui releva d'abord du comté d'Athies puis de celui de Nesle, faisait partie du marquisat de Caulaincourt[18]. Un arrêt du Conseil du Roi du confirme les droits féodaux des marquis sur certaines de leurs possessions, mais leur interdit d'exiger des péages à Tertry[19].

Époque contemporaine

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Guerre de 1870, combat du 18 janvier 1871

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Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, un combat a lieu le , veille de la bataille de Saint-Quentin, sur le territoire de la commune de Tertry, qui fit 120 blessés, recueillis dans l'école, au presbytère ou chez des habitants[1].

Economie du village à la fin du XIXe siècle

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En 1898, le village comptait 8 fermes, 5 commerçants, 6 débitants[C'est-à-dire ?] et deux peintres en bâtiment. La production agricole était principalement céréalière, de production de pommes de terre et de betteraves sucrières[1].

Première Guerre mondiale

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Comme d'autres villages de la région, Tertry est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands. Des 23 communes qui composaient le canton de Roisel, seules 2 ont échappé à la destruction : Vraignes-en-Vermandois et Tincourt-Boucly, qui ont servi a héberger la population évacuée des autres villages avant leur destruction[20].

Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Tertry[21]. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'en . Le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Péronne, l'activité des occupants consistait principalement à assurer le logement des combattants et l'approvisionnement en nourriture. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient la population à fournir, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

"J'ai vécu sous la domination allemande à Tertry jusqu'au dernier (1917); ce jour-là, les Allemands ont conduit toute la population à Vraignes où nous sommes restés jusqu'au jour où les Anglais nous ont enfin libérés (en ). Quelques jours avant qu'ils ne quittent Tertry, les Allemands se sont livrés à un pillage en règle de toutes les maisons. Ils ont scié les arbres. Enfin, après nous avoir expulsés de chez nous, alors que nous étions à quelques centaines de mètres du village, ils ont détruit toutes les maisons par la mine ou l'incendie." (lire la déposition de Mme Petithomme en cliquant sur le lien ci-après[22]). "De Tertry qui possédait une ancienne et fort belle église, il ne reste pour ainsi dire rien. Le village a été incendié[23]".

Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands ; il est le théâtre de nombreux combats en mars-. Les ruines du village sont plusieurs fois reprises par chaque camp et ce n'est qu'en , lors de la bataille de la ligne Hindenburg que Tertry est définitivement libéré par les britanniques.

Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions[24], la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [25].

La reconstruction

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Baraquements hébergeant les habitants vers 1920.

Les habitants reviennent s'installer dans le village et alors débute une phase de reconstruction qui dure presque une décennie, menée par une coopérative de reconstruction, administrant la perception des droits de guerre. De 270 habitants avant la guerre en 1911, Tertry n'en compte plus que 197 en 1921

En 1920, des soldats anglais construisent un pont métallique pour traverser l'Omignon[26].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

La commune fait partie depuis 1801 du canton de Ham[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.

Intercommunalité

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La commune faisait partie depuis 2002 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[28], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[29].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[30],[31].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 2014 André Thirard[32]    
2014[33] En cours
(au 8 octobre 2020)
Gérard Museux   Retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 141 habitants[Note 3], en évolution de −18,5 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
248226293317408384418441432
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
407416407388388367355367368
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
352333270197226209193177194
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
173174129157185186184184173
2018 2021 - - - - - - -
148141-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vers 1469, un dénombrement réalisé pour le comte de Bourgogne indiquait que le village comprenait 16 feux[1].

Enseignement

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Le village n'a plus d'école. Les enfants d'âge scolaire se rendent dans une école voisine.

Associations de Tertry

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Activités économiques et de services

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L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Omer[40], reconstruite après sa destruction pendant la Première Guerre mondiale[41].
  • Monument commémoratif de la bataille de Tertry, du sculpteur Jacques-Victor André, édifié en 1987, devant l'église, pour le mille trois centième anniversaire de la bataille.
  • Monuments au morts de la Guerre de 1870 et de celle de 1914-1918. Il porte les noms des 16 soldats de Tertry morts durant ce conflit[42].
  • le Tertry Communal Cemetery, Commonwealth Plot , cimetière militaire du Commonwealth implanté dans le cimetière communal, il abrite 15 tombes de soldats alliés

Personnalités liées à la commune

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  • Élodie Kulik, qui a vécu une partie de son enfance dans la commune voisine de Monchy-Lagache, directrice d'une agence bancaire de Péronne âgée de 24 ans, violée et assassinée dans une zone non habitée du territoire communal de Tertry au début de l'année 2002. Cette affaire, connue sous le nom d'affaire Kulik, a défrayé la chronique judiciaire depuis le début des années 2000.

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Tertry » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e et f M. Bernaville, instituteur, « Notice géographique et historique de la commune de Tertry »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Archives départementales de la Somme, (consulté le ).
  2. Sandre, « la rivière l'Omignon »
  3. Sandre, « l'Omignon »
  4. « SAGE Haute Somme », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Tertry et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Tertry ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. « Bataille de Tertry », Tertry, sur omignon.fr (consulté le ).
  18. a b c d et e « Histoire de Tertry », Villages, sur omignon.fr (consulté le ).
  19. « Arrêt du conseil d'État qui maintient le Sieur de Caulaincourt dans des droits de péage à Beauvais, Tombes et Tréféon, et lui fait défenses d'en exiger à Verchi, Caulaincourt, Biencourt et Tertry, généralité d'Amiens » (consulté le ), sur Gallica.
  20. « La guerre en 1917 : les crimes allemands : dans la Picardie dévastée / Maurice Thiéry ; préface de S. Pichon,... », sur Gallica, (consulté le ).
  21. (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
  22. « Rapports et procès-verbaux d'enquête de la commission instituée en vue de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens (décret du 23 septembre 1914). Tome 6-9 / [signé G. Payelle, président ; Armand Mollard,... ; G. Maringer ; Ed. Paillot, rapporteur ; M. Petit,...] », sur Gallica, 1915-1916 (consulté le ).
  23. « La Somme sous l'occupation allemande, 27 août 1914-19 mars 1917 / abbé Charles Calippe ; préface de S. G. Mgr de La Villerabel,... », sur Gallica, (consulté le ).
  24. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  25. http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
  26. Le pont retrouve une seconde jeunesse, le Courrier picard, édit. Picardie maritime, p. 2, .
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  29. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  30. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l'État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  31. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l'Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  32. Justine Esteve, « L'ancien maire A. Thirard est décédé : TERTRY Celui qui a été maire de Tertry pendant 43 ans est décédé à l'âge de 82 ans. André Thirard laisse un souvenir ému à ses concitoyens », Le Journal de Ham, nos 48/1997,‎ , p. 10 « En 43 années de mandat, André Thirard a réalisé de nombreuses choses pour sa commune « mais je crois que ce dont il est le plus fier c'est d'avoir l'école et fait une extension pour qu'elle devienne notre salle polyvalente », estime Gérard Museux. En plus de ses nombreuses responsabilités communales, André Thirard était vice-président à la communauté de communes du pays hamois et exercé également au SMITOM et à la SICAE ».
  33. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  34. « Le maire de Tertry veut poursuivre son action : Gérard Museux a fait une annonce de manière indirecte lors des fêtes de Noël organisées dans la commune, donnant rendez-vous pour fêter en juillet prochain l'anniversaire de la doyenne du village », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Philippe Marotte reste maire de Thennes, avec trois adjoints », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Philippe Marotte repart pour un quatrième mandat à Thennes. L'élection interne au conseil de mardi 26 mai, dès 19 heures, à huis clos, à la salle des fêtes, l'a confirmé ».
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. « TERTRY | Federation francaise de longue paume », sur federation-longue-paume.fr (consulté le ).
  40. « A) Église de Tertry. - [Aquarelle d'Oswald Macqueron], d'après nature, 11 mai 1875. B) Le Bourg de Tertry (Somme) : vue prise de la rivière de l'Aumignon. - [Carte postale] Royer, Nancy. - Coll. "La Picardie illustrée". », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  41. « L'église : chœur en ruines », notice no APDSF3119, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  42. « Rechercher dans le fonds iconographique », sur geneanet.org (consulté le ).
  43. Hugues Chaigneau, « Les pèlerins de la Via Francigena vont avoir leur guide : Connue mais peu exploitée, la partie samarienne de la Via Francigena est en passe de s'offrir davantage de visibilité », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans la Somme, le chemin traverse un axe d'une trentaine de kilomètres allant de Sailly-Saillisel à Tertry en passant par Péronne, avant de continuer dans l'Aisne. Saint-Quentin et surtout Laon ».
  44. Romain Michelot, « La Via Francigena, qui traverse la Somme et l'Aisne, « a le potentiel de Saint-Jacques » : Le chemin de pèlerinage, qui part de Canterbury (Royaume-Uni) pour rallier Rome, passe par la Somme et l'Aisne. Il est désormais référencé dans un guide », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).