En pleine guerre froide, un scientifique russe passé à l'Ouest avec des informations confidentielles sur les projets spatiaux soviétiques est pris en chasse par des tueurs du KGB. Il parvient à leur échapper mais sa fuite l'amène sur un terrain d'expérimentation atomique. Irradié par l'explosion d'une bombe, il se transforme en une bête sanguinaire...
Ce film pourrait être l'exemple type du nanar : un budget dérisoire, des acteurs au rabais, un scénario confus bien que simpliste, des dialogues sans saveur, une narration pompeuse, sans oublier un nombre incroyable d'invraisemblances (voir ci-dessous) qui font passer ce film de la catégorie « franchement médiocre » à la catégorie « Nanar ».
Le film est intégralement doublé, tous les sons et les dialogues ayant été ajoutés durant le montage. Afin de masquer ce doublage, les acteurs prononçant une réplique n'apparaissent jamais directement à l'écran, on voit leur interlocuteur, ou bien ils sont masqués d'une façon ou d'une autre.
Le narrateur accumule les références pompeuses au Progrès ou à la Justice pour commenter des scènes pourtant banales. Par exemple, lorsque Joe Dobson découvre le cadavre de l'homme sur la route, le narrateur nous assène un « Joe Dobson. Pris au piège dans les roues du Progrès. »
Les rôles des deux enfants sont interprétés par les propres enfants du réalisateur, Ronald et Alan Francis.
D'après le producteur Anthony Cardoza, la scène finale avec le lapin fut improvisée, celui-ci s'étant retrouvé par hasard dans le champ de la caméra.