Réalisation | Glen Pitre |
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Scénario |
Glen Pitre Chuck Walker |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Anchor Bay Entertainment Grindstone films |
Pays de production | Pays d'origine sous la forme États-Unis |
Genre | Western |
Durée | 112 min |
Sortie | 2008 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
The Man Who Came Back est un western américain réalisé en 2008 par Glen Pitre. Réalisé dans le sud de la Louisiane, il est inspiré par les grèves de 1887 dans quatre paroisses et le massacre (en) de Thibodaux.
Après la guerre de sécession, les propriétaires blancs continuent de faire sentir leur pouvoir sur leurs ouvriers noirs, anciens esclaves. Ils élèvent les prix des denrées, ce qui oblige les noirs à s'endetter sans aucune perspective de s'en sortir. Une grève éclate cependant, et certains vont habiter dans la forêt. Les propriétaires s'organisent et pendent l'un des grévistes. Révolté par ce comportement, Reese Paxton, un ancien soldat spécial de l'armée confédérée, demande justice, mais il est condamné dans un simulacre de procès. Sur le chemin du bagne, il assiste à l'assassinat de son fils et au viol de son épouse par ses gardiens sous le regard de certains propriétaires. Il s'évadera et reviendra se venger.
L'événement dont s'inspire ce film, le massacre de Thibodaux, est le point de rupture d'une vaste grève dans l'industrie du sucre de canne, lorsque des ouvriers des plantations arrêtèrent le travail. Une force para-militaire organisée par les propriétaires intervint et, selon les sources, massacra entre 25 et 300 victimes[1].
Le film, un peu décevant pour les habitués de Glen Pitre, mélange le parcours personnel d'un ancien soldat des forces spéciales de l'armée confédérée avec les événements historiques de la grève, au point que l'on ne sait plus bien dans le scénario la raison précise du massacre : les attaquants sont-ils à la recherche de Paxton ou ont-ils tout organisé pour en découdre avec les grévistes[1] ? Si l'acteur principal est assez crédible, les autres personnages sont tout juste ébauchés : le shérif corrompu (Billy Zane) introduit quelques effets comiques, mais son langage est trop anachronique ; la femme du propriétaire du moulin (Sean Young) est trop caricaturale dans son amour de l'argent ; l'homme de main des propriétaires (Armand Assante) dérape dans la violence sexuelle sans aucune approche psychologique[1]. Le film n'est pas sorti en salle, mais a été projeté au festival du film de le Nouvelle-Orléans (en) en [1].