The Waltz Invention

The Waltz Invention
Titre original
(ru) Изобретение ВальсаVoir et modifier les données sur Wikidata
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Date de parution

The Waltz Invention (L'Invention de Waltz, non traduit en français) est une tragi-comédie de trois actes écrite par l'auteur russe Vladimir Nabokov sous le titre Izobretenie Val'sa en 1938 dans sa langue maternelle. Publiée pour la première fois dans Russkie Zapiski à Paris la même année, Nabokov l'a alors traduite en anglais[1]. On doit la seconde traduction vers la langue anglaise à Dmitri Nabokov en 1964, grâce à l'appui de son père qui apporta également quelques modifications ; elle a été publiée en 1966. L'action se déroulant dans un pays non nommé en 1936, elle raconte l'invention d'une arme de destruction massive. Cependant, Nabokov souligne dans l'avant-propos écrit de 1965 que, même si l'ouvrage sonne comme une « préface prophétique », il n'a aucun message politique et ne soutient pas les pacifistes de son temps.

Résumé de la pièce

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Acte 1 : Déclarant contrôler une nouvelle machine au pouvoir destructeur immense appelée Télémort ou Téléthanasie qui peut exploser des villes, des montagnes et même des pays, Salvator Waltz - "un inventeur hagard, un confrère auteur" - est reçu par le ministre de la Guerre à l'intérieur de son bureau, mais est traité de cinglé par ce dernier. Cependant, le scientifique démontre le succès de sa machine en faisant exploser une montagne, il est alors rappelé au bureau et explique au ministre douteux qu'il s'agissait bien de l'expérience prévue pour mettre en valeur son arme ; le ministre et son conseiller ne sont pas encore convaincus et ne savent pas quoi faire. Trance (en russe son nom est fils, signifiant rêve), une journaliste devenue assistante de Waltz propose de nommer un comité afin de résoudre le problème. Annabella apparaît et indique que sur la montagne vivaient autrefois un vieil enchanteur et une gazelle blanche comme neige.

Acte 2 : Un comité de vieux généraux maladroits se réunit, donc, à la salle du conseil du ministère afin de débattre sur la marche à adopter les explosions expérimentales ayant clairement démontrées que la puissance de l'arme est monstrueuse. Trance suggère de l'acheter, ce qui est accepté: ainsi Waltz est appelé et se voit proposer de l'argent; celui-ci refuse toute vente Il déclare qu’il a l’arme pour créer un nouvel ordre mondial, ce qui fait de la guerre, l’armée et la politique des choses superflues, et il prône la Nouvelle Vie où il sera le "gardien de la clé du jardin". Annabella, la fille d'un général, s'oppose aux « mauvais rêves » de Waltz, mais le scientifique l'emporte et est accueilli comme le nouveau dirigeant.

Acte 3 : Waltz, dans son bureau du ministre de la Guerre, est devenu le nouveau dirigeant, mais cette tâche l'ennui profondément. Lorsqu'une tentative d'assassinat, est comploté contre lui, il fait exploser la ville de santa Morgana en répression. Le scientifique envisage alors de s'installer sur l'île de Palmera en ne vérifiant que quelquefois les affaires du pays, travail simple puisque sans nation à la hauteur de son arme il connaît la paix. Son rêve devient peu à peu un cauchemar, et rien ne le satisfait, ni le luxe, ni la servitude, ni même le défilé de femme que l'on prépare pour lui plaire, l'une d'elles citant un poème qu'il avait écrit il y a longtemps. Réclamant Annabella, il convoque le père de celui-ci, qui refuse de se soumettre ; il ne livrera pas sa fille à Waltz. Furieux, le dirigeant menace de tout faire exploser, mais Trance le précise désormais : il n'y a pas de machine Telemort. Tout cela n'était que l'imagination de Waltz, et la réalité revient: la véritable interview de Waltz ayant lieu: Le ministre le rejette en moins d'une minute, ouvre la fenêtre, la montagne est toujours là et Waltz est emmené à la maison de fous.

La première production avait été prévue pour 1939 par une société émigrée russe, mais la Seconde Guerre mondiale oblige à stopper le projet. Ainsi, la production fut réalisée par le Club russe de l'université d'Oxford en 1968, tandis que la version anglaise fut jouée pour la première fois par la Hartford Stage Company, Hartford (Connecticut), en 1969[1],[2].

Commentaire

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Nabokov indique dans l'avant propos de son œuvre que « si... l'action de la pièce est absurde, c'est parce que c'est ainsi que Valse folle - avant le début de la pièce - imagine que ce sera... ». Contrairement au « puits noir de la réalité », Nabokov souhaite des paysages colorés et riches et affirme que les uniformes des généraux « doivent briller comme des arbres de Noël ». Trois des généraux sont des mannequins.

Réception et critique

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La pièce reçu un accueil mitigé[2],[3]. Au moment de la publication en 1966, Time la critiquait en la comparant à une « tour de fantaisie coiffée de nuages (qui tombe) en un tas poussiéreux de spéculation »[4], notant son « humour sauvage » et la décrivant comme une « pièce prophétique et satyrique », considérant également la performance de 1969 comme une métaphore de l'écrivain détruisant le monde pour en recréer de nouveaux[2]. Nabokov n'irait au contraire de ce sens, considérant son personnage Waltz comme un personnage tragique.

Références

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  1. a et b Literary Encyclopedia
  2. a b et c "Nabokov in Embryo", Time article from 01-24-1969 accessed April 6, 2008
  3. Paul D. Morris, « The poetry of Nabokov's Drama The Waltz Invention » [archive du ], Universitaet des Saarlandes, Germany (consulté le )
  4. The Nabokov Defense, Time article from 04-28-1966 accessed April 6, 2008