Theta Antliae

Theta Antliae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 44m 12,09512s[1]
Déclinaison −27° 46′ 10,1011″[1]
Constellation Machine pneumatique
Magnitude apparente 4,79[2] (5,3 / 6,18)[3]

Localisation dans la constellation : Machine pneumatique

(Voir situation dans la constellation : Ant)
Caractéristiques
Type spectral A8 Vm[4] / G7 III[4]
Indice U-B +0,35[2]
Indice B-V +0,50[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +24,0 km/s[5]
Mouvement propre μα = –53,23 mas/a[1]
μδ = +37,24 mas/a[1]
Parallaxe 7,560 2 ± 0,816 9 mas[6]
Distance ∼ 430 a.l. (∼ 132 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 2,1 ± 0,5 M[7] / 1,8 ± 0,1 M[7]
Composants stellaires
Composants stellaires θ Antliae A, θ Antliae B
Orbite
Demi-grand axe (a) 0,134
Excentricité (e) 0,445[8]
Période (P) 18,32 ans
Inclinaison (i) 124°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 176,8°
Époque du périastre (τ) 1 965,75 JJ

Désignations

θ Ant, CD-27 6881, CPD-27 3851, FK5 366, HR 3871, HD 84367, SAO 177908, HIP 47758, GJ 366.1, GJ 9306[9]

Theta Antliae (θ Ant, θ Antliae) est une étoile binaire de la constellation australe de la Machine pneumatique. Le couple a une magnitude apparente combinée de 4,78[2] ; l'étoile la plus lumineuse a une magnitude individuelle de 5,3, alors que la secondaire est d'une magnitude de 6,18[3]. Les mesures de la parallaxe du système indiquent que cette étoile se trouve à ∼ 430 a.l. (∼ 132 pc) de la Terre.

L'étoile principale, θ Antliae A, est de type spectral A8 Vm[4], indiquant qu'il s'agit d'une étoile blanche de la séquence principale avec des lignes de métallicité augmentées dans son spectre. Sa compagne, θ Antliae B est une étoile géante jaune classée G7 III[4]. La période de révolution des deux étoiles est de 18,3 années, caractérisée par une excentricité significative de 0,445 et une distance angulaire de 0,1 arcsecondes[8].

Notes et références

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  1. a b c et d (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ , p. 99 (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a b c et d (en) N. Ginestet et J. M. Carquillat, « Spectral Classification of the Hot Components of a Large Sample of Stars with Composite Spectra, and Implication for the Absolute Magnitudes of the Cool Supergiant Components », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 143, no 2,‎ , p. 513–537 (DOI 10.1086/342942, Bibcode 2002ApJS..143..513G)
  5. (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Washington, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. a et b J. A. Docobo et M. Andrade, « Dynamical and physical properties of 22 binaries discovered by W. S. Finsen », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 428,‎ , p. 321 (DOI 10.1093/mnras/sts045, Bibcode 2013MNRAS.428..321D)
  8. a et b (en) W. D. Heintz, « Orbits of 16 visual binaries », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 47,‎ , p. 569–573 (Bibcode 1982A&AS...47..569H)
  9. (en) * tet Ant -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe

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