Thoury-Férottes | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Montereau | ||||
Maire Mandat |
Yves Roy 2020-2026 |
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Code postal | 77940 | ||||
Code commune | 77465 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ferrotois | ||||
Population municipale |
643 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 17′ 31″ nord, 2° 56′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 152 m |
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Superficie | 16,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | thoury-ferrottes.fr | ||||
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Thoury-Férottes (écrit localement Thoury-Ferrottes) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Thoury-Férottes est un petit village dans le sud du département de Seine-et-Marne. La ville la plus proche, Montereau-Fault-Yonne est à 10 km.
L'altitude de la commune varie de 72 mètres à 152 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 83 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,52 km[8].
Deux moulins à aubes fonctionnaient autrefois sur le cours de l'Orvanne, le Moulin Neuf[9] et le moulin des cailloux.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Deux espaces protégés sont présents dans la commune :
Au , Thoury-Férottes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
La commune compte 112 lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[25] (source : le fichier Fantoir) dont Thoury, Bichereau, les Marais.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1% ), forêts (29,8% ), prairies (3,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3% ), zones urbanisées (2,1% ), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[26].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[29].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[30].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 319 dont 97,8 % de maisons et 2,2 % d'appartements[Note 3].
Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,1 % contre 13 % de locataires et 1,9 % logés gratuitement[31].
La commune est desservie par la ligne d’autocars No 9D du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.
Elle est aussi desservie par la ligne N° 3319 (ancienne ligne 19) du réseau de bus du pays de Montereau [32]
La commune est instituée en 1793 sous la dénomination de Tourry Ferolles, puis est nommée en 1801 Toury-et-Ferotte, et prend ultérieurement son nom actuel de Thoury-Férottes[33],[34].
Le lieu est occupé dès le Néolithique[35].
Le village se développe dès le IVe siècle av. J.-C.[35].
Situé à la frontière du Gâtinais et de la Champagne, le village possède une forteresse construite sur une motte féodale, transformée ensuite en ferme fortifiée[35].
Au XVIIe siècle, la paroisse accueille une branche aînée très appauvrie de la famille de Bernard, seigneurs de Champigny (-sur-Yonne). Elle est titrée « sieur de La Motte de Champigny », conservant dans cette titulature son aînesse sur la paroisse de ses origines[C'est-à-dire ?] au XVe siècle. Claude de Poysson, veuve de Louis de Bernard, décédé entre 1639 et 1655, liquidera son patrimoine dans l'espoir d'établir son aîné au sein des Écuries du Roi[C'est-à-dire ?] (1669)[réf. nécessaire].
La commune a été desservie de 1889 à 1959 par la ligne de Montereau à Château-Landon, un chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par CFD Réseau de Seine-et-Marne.
La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.
Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[33]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[36].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.
La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Blennes, sont rattachées le à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[37], qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39],[40].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Thoury-Férottes est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [41],[42],[43].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[41],[45].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEP de la Vallée de l'Orvanne qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [41],[46],[47].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].
En 2021, la commune comptait 643 habitants[Note 4], en évolution de −5,02 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les enfants de la commune sont scolarisés, en 2014, par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) dont les écoles sont à Flagy (maternelle), Thoury-Férottes (CP à CE2) et Dormelles (CM1 et CM2)[52].
La communauté de communes du bocage gâtinais (CCBG) a implanté dans la commune des installations d'entraînement de rue, en anglais : street workout, en 2016[53].
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 276, représentant 659 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 250 euros[54].
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 61, occupant 325 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,5 % contre un taux de chômage de 4,5 %. Les 22 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs[55].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 47 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 12 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 5 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[56].
En 2020, 8 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[57].
Thoury-Férottes est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 5] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 61 ha en 1988 à 70 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Thoury-Férottes, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[58],[Note 6] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 12 | 13 | 9 |
Travail (UTA) | 22 | 13 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 727 | 782 | 627 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 676 | 728 | 596 |
Céréales (ha) | 442 | 480 | 426 |
dont blé tendre (ha) | 244 | 232 | 189 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 74 | s | s |
Tournesol (ha) | 131 | 69 | 38 |
Colza et navette (ha) | 19 | s | 61 |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 7]) | 253 | 47 | 18 |
Blason | De gueules au taureau d'argent surmonté de deux roues de moulin du même; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or et soutenu d'une divise ondée du même[71]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |