Titre original | Titli |
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Réalisation | Kanu Behl |
Scénario |
Kanu Behl Sharat Katariya |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Dibakar Banerjee Productions Yash Raj Films |
Pays de production | Inde |
Genre | Drame, policier,thriller |
Durée | 116 minutes |
Sortie | 2014 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Titli, une chronique indienne (Titli) est un film dramatique indien, réalisé par Kanu Behl, sorti en 2014[1].
Le film raconte le combat d'un jeune homme pour échapper à l'emprise de sa famille[2],[3].
Titli est le plus jeune d'une fratrie qui vit dans un quartier pauvre de la banlieue de Delhi et subsiste grâce à de violents braquages de voitures. Il échafaude un plan pour échapper à l'emprise de ses frères mais ceux-ci le ramènent rapidement à ses anciennes occupations et le marient de force dans l'espoir de le stabiliser.
Mais Titli trouve dans son épouse une alliée animée du même désir d'échapper à cette famille aussi criminelle qu'étouffante.
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En regard du box-office, Titli, une chronique indienne a reçu des critiques positives. Il obtient 83 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes, sur la base de 6 commentaires collectées[4]. Il est évalué à 3,8/5 pour 15 critiques de presse sur Allociné.
« À un rythme trépidant, ce drame social, puissant, maîtrisé et riche en rebondissements combine brillamment sensibilité à fleur de peau et violence brute. »
— Alexis Campion, Le Journal du dimanche, 3 mai 2015[5].
« Il reste l'intelligence du scénario, l'authenticité d'acteurs pour la plupart non professionnels (en particulier les principaux, Shashank Arora et la jeune Shivani Raghuvanshi) et d'intéressants emprunts au documentaire - premier amour du réalisateur - donnant à voir une New Delhi fébrile, écartelée entre beaux quartiers et périphéries marginalisées. »
— Marie Soyeux, La Croix, 5 mai 2015[6].
« C'est intense, violent et étonnamment porteur d'espoir. Une bonne façon de découvrir la vérité d'un pays qu'on a trop souvent tendance à voir par le prisme d'un cinéma artificiel qui en dissimule la brutalité. »
— Caroline Vié, 20 minutes, 6 mai 2015[7].
« C'est en observant les femmes, leur courage, leur ingéniosité, leur dévouement que le réalisateur condamne avec le plus de force la société indienne patriarcale : fières et décidées à ne plus se taire, à ne plus être à la merci des hommes, au risque d'être battues comme plâtre, les femmes du film sont magnifiques. »
— Guillemette Odicino, Télérama, 1er avril 2017[8].
Date | Distinction | Catégorie | Nom | Résultat |
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3 au | Festival du film d'Asie du Sud | Prix du public | Kanu Behl | Lauréat |
4 au | Hawaii International Film Festival | Prix NETPAC | Kanu Behl | Lauréat |
14 au | Festival de Cannes | Caméra d'or | Kanu Behl | Nomination |
Un certain regard | Nomination | |||
7 au | Festival international du film indépendant de Bordeaux | Prix du Syndicat français de la critique de cinéma | Kanu Behl | Lauréat |
9 au | Festival international du film de Chicago | Hugo d'or pour le meilleur film | Kanu Behl | Nomination |