Tommaso Pincio, né le à Rome (Italie), est un écrivain et peintreitalien, évoluant aux frontières des littératures de genre, de la pop culture et de la littérature générale.
Tommaso Pincio (de son vrai nom Marco Colapietro) est né le à Rome (Italie). Diplômé de l'Académie des beaux-arts en 1985[1], il renonce rapidement à son ambition de devenir peintre, et travaille jusqu'en 2005 à divers postes pour la galerie d'art italienne Gian Enzo Sperone[1],[2]. Il séjourne aussi un an à New York en 1990 en tant qu'assistant de l'artiste Jonathan Lasker.
Il se tourne ensuite vers l'écriture, et publie son premier roman, M, en 1999. Son deuxième roman, Lo spazio sfinito, en 2000, joue également le rôle de manifeste d'un mouvement littéraire alors en gestation, l'avant-pop, qui engendre certaines controverses au sein de la critique littéraire italienne[3]. Son troisième roman, Un amore dell'altro mondo, s'empare en 2002 de Kurt Cobain pour en extraire un étonnant personnage littéraire imaginaire[4], tandis que son quatrième, La ragazza che non era lei, en 2005, dresse un bilan fictionnel et dickien des années psychédéliques du flower power[5]. Son cinquième roman (Cinacittà. Memorie del mio delitto efferato, en 2005) est le premier à prendre Rome pour cadre, une Rome désertée par ses habitants d'origine fuyant une canicule permanente, et colonisée progressivement par des commerçants chinois, en une grinçante parodie de roman noir d'anticipation[6].
En , son huitième roman, Panorama, « une histoire d'amour à l'ère des réseaux sociaux et dans le monde éditorial[7] », reçoit le premier Prix Sinbad des éditeurs indépendants, à Bari, et est également finaliste du prix Bergamo 2016[8].
Il écrit régulièrement pour divers journaux et magazines, dont Tuttilibri – La Stampa, Rolling Stone, Il Manifesto, et La Repubblica, tout en se consacrant à l'écriture, à la traduction de l'anglais vers l'italien (Philip K. Dick, Francis Scott Fitzgerald, Jack Kerouac, Oakley Hall) et à la peinture (à laquelle il s'est remis en 2011, réalisant notamment des séries de portraits, imaginaires ou non, d'auteurs contemporains)[9].