Toni Brunner
Pour les articles homonymes, voir Brunner.
| Toni Brunner | |
.jpg) Portrait officiel, 2015. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller national | |
| – | |
| Législature | 45e à 50e |
| Groupe politique | UDC (V) |
| Commission | CEATE CdG (2000-07) CIP (2007-08), CSSS (2015-17) et CER (2017-18) |
| Successeur | Mike Egger |
| Président de l'Union démocratique du centre (UDC) | |
| – | |
| Prédécesseur | Ueli Maurer |
| Successeur | Albert Rösti |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Wattwil |
| Nationalité | suisse |
| Parti politique | UDC |
| Conjoint | Esther Friedli |
| Profession | Agriculteur, aubergiste |
modifier  |
|
Toni Brunner, né le à Wattwil (originaire de Hemberg et Ebnat-Kappel), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).
Il est député du canton de Saint-Gall au Conseil national de 1995 à 2018 et président de l'UDC du au .
Biographie
[modifier | modifier le code]Toni Brunner naît le à Wattwil, dans le canton de Saint-Gall. Il est originaire de deux autres communes du même canton, Hemberg et Ebnat-Kappel[1].
Agriculteur de profession[1], il tient une auberge près de Ebnat-Kappel, dans le district de Toggenburg[2] avec Esther Friedli[3], avec qui il est en couple depuis 1997 et qu'il épouse en 2024[4].
Il a le grade de caporal à l'armée[1].
Très discret sur sa vie privée, il révèle néanmoins en qu'il a un frère atteint de trisomie 21[5].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il est élu au Conseil national pour le canton de Saint-Gall à l'âge de 21 ans, devenant le plus jeune conseiller national de tous les temps[6] à sa prise de fonctions le 4 décembre 1995.
Il est président de la section saint-galloise de l'UDC de septembre 1998 à mai 2008 et président de l'UDC du au 23 avril 2016.
Réélu à cinq reprises au Conseil national, il échoue toutefois à deux reprises dans sa tentative d'accéder au Conseil des États[6].
Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[7].
Le 9 janvier 2016, il annonce sa démission de la présidence de l'UDC pour le 23 avril 2016. Un peu moins de trois ans plus tard, le , il annonce son retrait définitif de la vie politique, et donc sa démission du Conseil national pour la fin 2018[8], justifiant cette décision par le sentiment d'avoir fait le tour de la politique (« Ich habe es gesehen »)[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Beni Gafner, Toni Brunner - Die Toggenburger Frohnatur
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Toni Brunner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Haus der Freiheit, « Landgasthof Sonne | Haus der Freiheit | Wintersberg bei Ebnat-Kappel SG », sur Landgasthof Sonne | Haus der Freiheit (consulté le )
- Je ne me réjouis pas de siéger avec davantage de femmes de gauche, entrevue d'Esther Friedli, Le Matin, 3 novembre 2019, p.23
- (de) Agence télégraphique suisse, « Esther Friedli und Toni Brunner geben sich das Ja-Wort », sur Swissinfo, (consulté le )
- « Le frère trisomique de Toni Brunner a failli lui coûter la vie », sur Le Matin, (consulté le )
- (de) « Toni Brunner: 23 Jahre in Bern sind genug - Tagesgespräch - SRF », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF) (consulté le )
- « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178, , p. 3.
- « Toni Brunner abandonne la vie politique », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
.svg){kind=small}
