Il est renommé pour son œuvre sur les affiches de kabuki.
Avec son père Torii Kiyomoto, lui-même, croit-on généralement, acteur de kabuki spécialisé dans les rôles féminins[2], il crée, dit-on, l'école Torii de peinture et d'estampe.
Kiyonobu se consacre presque exclusivement à la production d'affiches et autres documents promotionnels demandés par les théâtres kabuki d'Edo. La relation entre les théâtres de kabuki et l'école Torii était forte et étroite, et cela continue encore aujourd'hui.
Du fait de l'importance d'attirer l'attention du public de kabuki, le style de Kiyonobu et de l'école Torii à ses débuts se caractérise par une certaine exubérance colorée. Dans la production de Kiyonobu, on trouve en particulier beaucoup de beni-e, estampes imprimées en noir et blanc, et colorées ensuite à la main avec la couleur beni : rose (tirée du safran).
Conversation dans la chambre (1716-1736), 1ère moitié de l'Ère Kyōhō, estampe, 21 × 31 cm, impression monochrome, couleurs posées au pinceau, Musée Guimet[3]
↑Torii Kiyonobu est un nom japonais traditionnel ; le nom de famille (ou le nom d'école), Torii, précède donc le prénom (ou le nom d'artiste) Kiyonobu.
↑Images du Monde Flottant - Peintures et estampes japonaises XVIIe – XVIIIe siècles, septembre 2004, page 188 (ISBN2-7118-4821-3)
↑Hélène Prigent, « Images du Monde flottant », Le Petit Journal des grandes expositions, no 369, , p. 10 (ISBN2-7118-4852-3)
Hélène Bayou (trad. de l'anglais), Images du Monde Flottant : Peintures et estampes japonaises XVIIe : XVIIIe siècles, Paris, Réunion des musées nationaux, , 398 p. (ISBN2-7118-4821-3).
Sous la direction de Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard, Estampes japonaises, Images d'un monde éphémère, BnF, (ISBN978-2-7177-2407-3).
Edwin O. Reischauer, Histoire du Japon et des Japonais (tome I), Éditions du Seuil, (ISBN2-02-000675-8).
(en) Tadashi Kobayashi et Mark A. Harbison, Ukiyo-e : An Introduction to Japanese Woodblock Prints, Kodansha International, , 96 p. (ISBN978-4-7700-2182-3, lire en ligne).