Une tour albarrane (de l'arabe barrani, « extérieur ») est un ouvrage défensif constitué par une tour détachée des murs de défense auxquels elle est reliée par un pont ou des arcatures[1].
La tour constituait une défense avancée par rapport à la muraille. À l'inverse, si la tour tombait aux mains de l'ennemi, le pont ou les arcatures étaient conçus pour être facilement détruits, par exemple avec un sol en bois facilement démontable[2].
Ces tours ont été construites par les musulmans occupant la péninsule ibérique entre le VIIIe siècle et le XVe siècle, plus particulièrement à partir du XIIe siècle sous la dynastie almohade, et principalement dans le sud de l'Espagne où l'influence islamique a été la plus longue[2].
Elles ont peu diffusé à l'extérieur de ces deux pays. Les principales tours albarranes sont :