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Le « tourisme alternatif » propose une alternative à l'industrie du tourisme « classique », trop souvent axée sur la rentabilité à tout prix et à court terme, afin d'éviter les effets pervers sur les régions visitées, leur environnement et les populations locales, dont les cultures traditionnelles sont ignorées voire menacées. La juste répartition des retombées du tourisme sur les territoires d'accueil constitue l'enjeu principal, car 80% des revenus du tourisme de masse sont redirigés vers les pays d'où viennent les touristes.
Le livre « Tourisme durable, utopie ou réalité ? » publié aux Éditions L’Harmattan en avril 2008 a distingué "cinq catégories" constitutives de la notion de tourisme responsable:
l’écotourisme qui concerne principalement des zones protégées, ou fragiles.
le tourisme d’aventure, de nature, de découverte, de rencontres et cultures.
le tourisme orienté vers des échanges et des partenariats avec des communautés
le tourisme solidaire, où un opérateur de voyages verse un pourcentage de son chiffre d’affaires à une ONG.
L'écotourisme[3] se veut porté par des structures de taille artisanale, et des acteurs locaux[4].
Au sein de ce secteur figure une catégorie non répertoriée ci-dessus, car il ne s'agit pas de tourisme à proprement parler mais de voyages participatifs : l'écovolontariat[5], qui proposent des missions à des écovolontaires, activité pour laquelle ont été rédigées des chartes de bonnes pratiques[6].
Laurence Dupont, Le guide de l'écovolontariat : 200 adresses pour agir pour la planète dans le monde entier, des astuces pour bien choisir sa mission d'écovolontariat..., Publishroom factory, dl 2019 (ISBN979-10-236-1383-4, OCLC1194559382, lire en ligne).