Le tourisme de naissance consiste à se rendre dans un autre pays que celui dont on est citoyen pour y donner naissance.
La raison principale du tourisme de naissance est d’obtenir, pour l’enfant à naître, la citoyenneté d’un pays qui la concède automatiquement au titre du droit du sol (jus soli).Un tel enfant est parfois dit « bébé passeport » ou « bébé d’ancrage » si sa citoyenneté est destinée à aider ses parents à obtenir à leur tour la résidence permanente dans le pays d’accueil[1].
Parmi les autres raisons du tourisme de naissance figurent l'accès à l’école publique, aux soins de santé, au parrainage futur des parents[2], voire le contournement de la politique chinoise jusqu'à 2015 de limitation à un enfant par couple[3],[4].
Les destinations courantes pour cette pratique incluent les États-Unis et le Canada, ou le département français de Mayotte pour les femmes en provenance des Comores[5]. Hong Kong est une autre cible du tourisme de naissance, où des citoyens de Chine continentale voyagent pour donner naissance à leurs enfants et obtenir le droit de résidence.
Dans le but de décourager le tourisme de naissance, l’Australie, l’Allemagne, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni ont modifié leurs lois sur la citoyenneté à différents moments, principalement en accordant la citoyenneté à la naissance uniquement si au moins un parent est citoyen du pays d’accueil, ou s’il y est résident permanent.[réf. nécessaire]