Réalisation | Claude Lelouch |
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Scénario | Claude Lelouch |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Les Films 13 |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 1993 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Tout ça… pour ça ! est un film français réalisé par Claude Lelouch, sorti en 1993.
Francis Barrucqe (Francis Huster) est un brillant juge. Il entretient une relation adultérine avec Marie (Marie-Sophie L.), avocate inscrite au barreau de la même ville, Lyon[1]. Cette dernière le presse pour qu’il divorce et les deux conviennent que si leurs conjoints respectifs tombaient amoureux l’un de l’autre, cela pourrait leur faciliter la tâche. Alors que les deux couples se retrouvent pour réaliser ensemble l’ascension du mont Blanc, Fabrice (Fabrice Luchini), l’époux de Marie, également avocat, pactise secrètement avec Alessandra (Alessandra Martines), l’épouse de Francis, pour jouer à rendre celui-ci jaloux. Durant ce séjour, Alessandra prendra toutefois conscience de l’infidélité de son mari et envisage de divorcer, tandis que de son côté, Fabrice ressentira également de nombreux doutes quant à la fidélité de sa femme.
Marie et Fabrice doivent plaider à leur retour de vacances la défense de trois hommes. La narration du film continue par le procès où, au fur et à mesure des questions du juge, Francis, les trois accusés exposent le récit de leurs aventures.
Lino et Jacques se rencontrent à l’hôpital après leurs tentatives de suicide respectives. Lorsque Henri, qui les prend en taxi, entend leur projet d’exil au Canada, l’idée de refaire sa vie le tente également et il les accompagne jusqu’à Thonon-les-Bains.
Les trois comparses se livrent à de nombreuses combines pour passer des vacances de rêve : ils volent un camping-car, ils mettent le feu aux toilettes d’un restaurant pour s’éclipser sans payer la note, ils se font passer pour des policiers de la brigade des fraudes et confisquent de prétendus faux billets de 500 FF dans les commerces, ils se font passer pour des géomètres étudiant le tracé du futur TGV à travers le terrain de golf d’un grand hôtel afin de se faire soudoyer par son directeur, etc.
Avant d’arriver à l’hôtel où séjournent Marilyn et Salomé, Henri téléphone au propriétaire de l’hôtel (Antoine Duléry) et, se faisant passer pour le pharmacien du village, l’avertit de l’arrivée imminente de deux inspecteurs du Gault et Millau. Il espère ainsi leur assurer un accueil royal et un excellent repas. Lino et Henri sont attablés et prétextent tourner un film publicitaire pour lequel il leur faudrait une petite fille. C’est ainsi qu’ils parviennent à attirer Salomé dans le camping-car, où l’attend Jacques. La perspicacité des deux policiers qui surveillaient l’hôtel conduit à l’arrestation des trois hommes.
Pendant le procès, Francis convoque sa propre femme à la barre pour lui demander publiquement si elle a eu une relation adultérine avec Fabrice. Dans les plaidoiries qui s’ensuivent, Marie et Fabrice en viennent à confondre l’histoire de leurs clients et leurs propres histoires de couple, arguant que c’est ni plus ni moins le procès de l’amour ou de tous les gens qui s’aiment mais aussi celui de la monogamie qui se déroule sous leurs yeux.
À l’issue du procès, les accusés sortent de la salle d’audience, acquittés. La scène finale voit les différents couples protagonistes du film danser dans la salle des pas perdus du palais de justice, tous le regard vide et l’air distant.
Claude Lelouch fait tourner dans ce film son ancienne épouse Christine Lelouch (sous le nom de Christine Barbelivien), son ancienne compagne Évelyne Bouix et leur fille Salomé Lelouch, son épouse de l'époque Marie-Sophie L. et sa future épouse Alessandra Martines.