Type de traité | Traité de contrôle et de limitation des armements |
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Signature | |
Lieu de signature | Signé à Moscou en (URSS) par R. Nixon et L. Brejnev |
Entrée en vigueur | |
Parties | États-Unis et Union soviétique |
Terminaison | Signé avec une durée illimitée. Retrait des États-Unis le mettant fin au traité. |
Dépositaire | Gouvernements des États-Unis et de l'URSS. |
Langues | Anglais, russe |
Le traité ABM (en anglais, ABM pour Anti-Ballistic Missile) fut signé à Moscou le dans le cadre des négociations sur la limitation des armes stratégiques et complété par le protocole du entre l'URSS et les États-Unis, puis confirmé par la Russie et les États de l’ex-URSS pour une durée illimitée. Après l'annonce du retrait officiel des États-Unis (rendu public le ), les États-Unis ne font plus partie du traité ABM depuis le [1].
Il est implicitement respecté par les trois autres puissances atomiques déclarées, le Royaume-Uni, la France et la Chine.
En 1972, la signature des traités de SALT I introduisait le principe d'établir un lien entre la limitation des armements stratégiques défensifs et la limitation des armements stratégiques offensifs. Il devait donc contribuer à renforcer la stabilité mondiale et limiter la course aux missiles intercontinentaux. Ce traité introduisait trois objectifs fondamentaux pour parvenir à ses fins :
L’Union soviétique décida d’établir un système ABM autour de sa capitale Moscou. Opérationnel depuis 1968, il comprend 4 bases de lancement et 100 missiles.
Les États-Unis décidèrent de protéger une zone de lancement de missiles intercontinentaux, basée à Grand Forks dans l'État du Dakota du Nord. Après des années de travaux, le système doté de missile Sprint fut déclaré opérationnel en octobre 1975, le lendemain sa fermeture fut décidée par un décret spécial du Congrès des États-Unis d'Amérique et fut effective en .
La mise en place d'une commission consultative permanente (CCP) permit de régler bon nombre de questions litigieuses pendant toute la durée de ce traité.