Les trois formes d'unité sont une expression désignant l'ensemble formé par trois documents historiques du protestantisme réformé : la Confessio Belgica, les Canons de Dordrecht et le catéchisme de Heidelberg. Ces confessions de foi reflètent les préoccupations doctrinales du calvinisme d'Europe continentale et sont acceptées comme déclarations officielles doctrinales par beaucoup d'Églises réformées.
De 1618 à 1619, le gouvernement néerlandais, au nom de l'Église réformée néerlandaise, convoqua le synode de Dordrecht. Les délégués néerlandais, ainsi que vingt-sept représentants réformés issus de huit autres pays, se réunirent au cours de ce synode, et résumèrent collectivement leurs pensées dans ce qu'ils appelèrent les « Canons de Dordrecht »[1].
Le même synode ajouta ensuite ces canons à deux autres documents qui étaient fréquemment utilisés par l'Église néerlandaise à cette époque : la Confessio Belgica (1561) et le catéchisme de Heidelberg (1563)[1].
Ce faisant, le synode cherchait à :
Les trois formes fournissent également une base de travail sur laquelle des efforts œcuméniques peuvent être entrepris à partir de l'acceptation des idées essentielles qui y sont exposées.
Ces différents documents ont chacun un objectif particulier :