Réalisation |
Richard Desjardins Robert Monderie |
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Sociétés de production | ONF |
Pays de production | Canada |
Genre | Documentaire |
Sortie | 2011 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Trou story est un film documentaire québécois réalisé par Richard Desjardins et Robert Monderie, sorti en 2011
Le film dénonce l'exploitation « éhontée »[1] des ressources minières de leur région par les compagnies minières. Ces derniers accusent les gouvernements canadien, ontarien et québécois de complaisance et de complicité dans ce saccage des ressources naturelles[2] et d'avoir sans sourciller bradé nos richesses collectives en délivrant à bas prix « des permis de polluer »[2]. « Un contrat complaisant qui lie l'industrie à l'État et qui s'apparente à du vandalisme corporatif » dit Richard Desjardins[2].
À coups d’images chocs, à l’aide d’archives rares, en s’appuyant sur des entretiens et avec l’humour social qui a fait leur marque, les réalisateurs exposent avec clarté le dossier des mines au Canada[3] et renouent avec la veine pamphlétaire de L'Erreur boréale.
Produit par l'Office national du film, le film couvre une bonne partie du bouclier canadien, soit l’axe Sudbury-Val-d’Or[4].
Présenté en première mondiale le , lors du 30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, ce film est très attendu par certains et appréhendé[5] par d’autres depuis des années[6]. L'industrie minière qui craint visiblement pour son image, tient à redorer son blason et redouble d'efforts. En effet, dans la semaine de la sortie du film, la compagnie minière Osisko acheta plusieurs pleines pages de publicité dans les journaux[2].