Un trouble de la parole est un problème de communication lié à la parole. Il s'agit d'un trouble caractérisé par l'impossibilité d'émettre un son articulé et modulé dont l'enchaînement des syllabes constitue des mots compréhensibles. Un trouble de la parole génère donc un trouble du langage[1].
Une personne dans l'incapacité de parler à cause d'un trouble de la parole est désignée comme muette.
La classification de la parole normale et du trouble de la parole sont plus problématiques qu'il n'y parait[2] Par une classification stricte, seulement 5 % à 10 % de la population possède une manière normale de communiquer par la parole (avec respect de tous les paramètres) et une voix correcte; tous les autres souffrent de dysfonctionnement ou autres.
Bégaiement, affecte approximativement 1 % de la population.
Dysprosodie, le plus rare trouble neurologique de la parole. Caractérisé par des changements dans l'intensité, dans la synchronisation des mots et dans le rythme, la cadence et l'intonation de mots[3].
Apraxie de la parole, peut être le résultat d'un accident vasculaire cérébral ou être en développement, et implique une production de sons incohérentes de la parole dans un mot (par ex. « patate » peut devenir « tapate » et prochainement « tetapa »). La production des mots devient plus difficile avec l'effort, mais des phrases communes peuvent spontanément être parlées sans effort.
Il existe trois différents types de classification pour déterminer la magnitude des troubles de la parole et les traitements et thérapies à proprement parler[4].
↑Laurent Danon-Boileau, « Conclusion », Que sais-je ?, vol. 4e éd., , p. 122–124 (ISSN0768-0066, lire en ligne, consulté le )
↑S. Borel-Maisonny, « Les troubles de la parole », L'année psychologique, vol. 66, no 1, , p. 167–179 (DOI10.3406/psy.1966.27883, lire en ligne, consulté le )