Causes | Maltraitance sur mineur, violence familiale ou trafic d'êtres humains |
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Symptômes | Cauchemar, dysrégulation émotionnelle, flashback (en), réponse combat-fuite, anxiété et somatisation |
Traitement | Thérapie comportementale dialectique, assertiveness training (d), Intégration du cycle de la vie et intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires |
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CIM-11 | 6B41 |
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Le trouble de stress post-traumatique complexe (TSPTc) ou état de stress post-traumatique (ESPTc) est un trouble psychique lié au stress survenant généralement en réponse à des traumatismes complexes, c'est-à-dire des expositions habituellement prolongées ou répétées à une série d'événements traumatisants.
Selon la Classification internationale des maladies (CIM), le trouble de stress posttraumatique complexe (TSPT complexe) est un « trouble qui peut apparaître après une exposition à un événement ou à une série d’événements de nature extrêmement menaçante ou terrifiante, le plus souvent prolongés ou à des événements répétitifs dont il est difficile ou impossible de s’échapper »[1]).
Selon la CIM-11, les effets sur les personnes peuvent notamment consister en des « problèmes de régulation de l’affect », « l’impression d’être diminué, vaincu ou inutile, accompagnée de sentiments de honte, de culpabilité ou d’échec en lien avec l’événement traumatique » ou encore « des difficultés à entretenir les relations et à se sentir proche des autres »[1].
Ces symptômes peuvent « entraîner des déficiences » dans les domaines de fonctionnement des sujets, sur le plan personnel, familial ou encore professionnel[1]. Ainsi, le département américain des vétérans de guerre souligne la modification des relations des personnes atteintes de TSPT avec leur entourage[2].
Plusieurs études envisagent la population victime de stress post-traumatique. Ainsi, une étude de 2018 estime que 2% à 9% de la population allemande sont concernés[3]. Un autre étude considère la situation en Israël[4]. Une troisième étude longitudinale conduite en Allemagne et publiée en 2015 envisage la situation auprès d'adolescents et jeunes adultes[5]. Il est particulièrement courant chez les femmes victimes de violences conjugales: 58 % à 80 % d'entre elles souffrent de TSPT ou de TSPT complexe selon la fréquence et la répétition des violences [6][réf. nécessaire].
Le diagnostic peut être réalisé avec l’appui de questionnaires. L’International Trauma Consortium[7] propose[8] un questionnaire[9]. Ce questionnaire s’appuie sur deux types de symptômes : les symptômes en lien avec le TSPT classique de première part, et les symptômes spécifiquement liés au TSPT complexe relatifs à la perturbation de l'auto-organisation de seconde part[source secondaire nécessaire]. L’Institut roman de psychotraumatologie, qui prône les thérapies EMDR, propose un questionnaire de diagnostic[10].