Troxérutine | |
Identification | |
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Nom UICPA | 2-[3,4-bis(2-hydroxyethoxy)phenyl]-5-hydroxy-7-(2-hydroxyethoxy)-4-oxo-4H-chromen-3-yl 6-O-(6-deoxy-β-D-mannopyranosyl)-β-D-glucopyranoside |
Synonymes |
3’,4’,7-Tris[O-(2-hydroxyéthyl)]rutine |
No CAS | |
No CE | 230-389-4 |
PubChem | 5486699 |
Propriétés chimiques | |
Formule | C33H42O19 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 742,675 2 ± 0,035 g/mol C 53,37 %, H 5,7 %, O 40,93 %, |
Propriétés physiques | |
T° ébullition | 1 058,4 °C à 760 mmHg |
Masse volumique | 1,65 g·cm-3 |
Point d’éclair | 332 °C |
Pression de vapeur saturante | 0 mmHg à 25 °C |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La troxérutine est un composé organique de la famille des flavonols, un type de flavonoïdes. C'est plus exactement un dérivé triéthoxylé d'un hétéroside de flavonol, le rutoside (quercétol 3-O-rutinoside). Elle peut être extraite à partir du sophora du Japon (Styphnolobium japonicum).
Elle est utilisée en tant que vasoprotecteur[2].
Il a été démontré que, chez la souris, la troxérutine pouvait inverser la résistance à l'insuline du système nerveux central et réduire la présence de dérivés réactifs de l'oxygène induite par une alimentation riche en cholestérol[3].