Truc de la Garde
| Truc de la Garde | ||||
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| Géographie | ||||
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| Altitude | 1 486 m[1] | |||
| Massif | Margeride (Massif central) | |||
| Coordonnées | 44° 52′ 48″ nord, 3° 26′ 10″ est[1] | |||
| Administration | ||||
| Pays | .svg){kind=small} France |
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| Régions | Occitanie Auvergne-Rhône-Alpes |
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| Départements | Lozère Haute-Loire |
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| Ascension | ||||
| Voie la plus facile | Versant est depuis la route forestière | |||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
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Le truc de la Garde est un sommet du Massif central appartenant aux monts de la Margeride, jouxtant les départements français de la Lozère et de la Haute-Loire.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Truc désigne un « gros caillou ou rocher » en occitan. C'est aussi une caractéristique géologique définissant un tertre, une hauteur couverte de lande[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le truc de la Garde est situé sur une ligne de crêtes. C'est le point culminant des communes du Malzieu-Forain, de Chanaleilles et de Grèzes.
À son sommet couronné de blocs de granite, un panorama permet d'observer le massif du Mézenc, du Devès, du mont Lozère et des monts du Cantal.
Géologie
[modifier | modifier le code]Le truc se situe sur des crêtes larges et des versants à faibles pentes, constitués de granite et d'arène, et présente un sol ranker cryptopodzolique sous une couverture d'Éricacées.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Trois sources sont situées sur la montagne : celles du Pontajou, de la Seuge et de la Gardelle.
Flore
[modifier | modifier le code]Le secteur du truc de la Garde abrite des tourbières acidiphiles à sphaignes, alimentées par des sources et des ruisselets. Le paysage est dominé par des landes à callunes, bien que celles-ci soient largement colonisées par des espèces non indigènes, en particulier à la suite des enrésinements effectués dans les années 1950. L'une des tourbières, caractérisée par des faciès de tourbière haute asséchée, présente des espèces rares, telles que Carex limosa, qui colonise les tremblants, ainsi que le bouleau nain, formant des peuplements denses dans les zones non pâturées[3].
Protection environnementale
[modifier | modifier le code]Le site des « stations à bouleau nain de Margeride » fait l'objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 56,7 ha[4]. D'autre part, le truc de la Garde est inscrit au sein du site Natura 2000 « Sommets et versants orientaux de Margeride »[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- ↑ Clara Granet, « Comment ça, un "Truc" ? », sur www.margeride-en-gevaudan.com, (consulté le )
- DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, « FR8301079 - Sommets et versants orientaux de Margeride », sur DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
- ↑ « FR3800182 - Stations à bouleau nain de Margeride », sur INPN (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la géographie :
- Joua Celle, Vincent Hugonnot, « Compte rendu de la Minisession bryologique SBCO en Margeride, 3, 4 et 5 juillet 2009 » [PDF], sur www.sbco.fr, (consulté le )
