Trémouilles

Trémouilles
Trémouilles
L'église Saint-Hilaire.
Blason de Trémouilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Joël Vidal
2020-2026
Code postal 12290
Code commune 12283
Démographie
Gentilé Trémouillais
Population
municipale
474 hab. (2021 en évolution de −6,14 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 43″ nord, 2° 38′ 42″ est
Altitude Min. 533 m
Max. 871 m
Superficie 28,83 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Trémouilles
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Trémouilles
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Trémouilles
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Trémouilles

Trémouilles est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie

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Localisation

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Au sud-est de Rodez, son territoire s'étend sur la bordure est du plateau du Ségala.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Arvieu, Canet-de-Salars, Comps-la-Grand-Ville, Flavin, Pont-de-Salars et Salmiech.

Rose des vents Calmont Flavin Pont-de-Salars Rose des vents
Comps-la-Grand-Ville N Canet-de-Salars
O    Trémouilles    E
S
Salmiech Arvieu Salles-Curan

Principaux hameaux et lieux-dits :

  • Trémouilles : Les Carrières, Bonuéjouls, Frayssinous, Préviala, Paulhe (partie), Sarlit ;
  • Ancienne commune de St Hilaire : St Hilaire, Le Bastié, Le Grand Mas, Fréjamayoux, Le Pouget, Carbasse, Restapau, Catusse.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Trémouilles.

La commune est drainée par le Viaur, le Vioulou, le ruisseau de Clauzelles, le Vioulette, le ravin de la Nauq, le ravin du Pré Sec, le ruisseau de calières, le ruisseau de Connes, le ruisseau du Landounès, par divers petits cours d'eau[1].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[2].

Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[3].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 048 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Flavin à 6 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 902,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16] :

  • Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[17] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Trémouilles comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[18], les « Pentes de la Forêt des Brunes » (185,3 ha), couvrant 3 communes du département[19] ; et la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[18] :

  • le « Ruisseau du Vioulou et lac de Pareloup » (1 684 ha), qui s'étend sur 6 communes de l'Aveyron[21] ;
  • la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[22].

Au , Trémouilles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Trémouilles.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (65,2 %), forêts (20,4 %), prairies (9,3 %), terres arables (4,1 %), zones urbanisées (1 %)[26].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[27]

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[28].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Trémouilles est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[29],[30].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[31].

Risques technologiques

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Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[32].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[33].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Trémouilles est classée à risque moyen à élevé[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

Sous l'Ancien Régime

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La seigneurie de Trémouilles[37] a été inféodée en 1282 par le comte Guillaume de Rodez à Hugues de Landorre, baron d'Arvieu. À cette époque le village est entouré de fossés[37].
En 1471 Bernard de Landorre, après avoir rompu avec sa famille et donné tous ses biens au bâtard de Bourbon, se retire dans une tour à Tremouilles[37]. Cette tour existait déjà au XIIIe siècle, elle servit de grenier au seigneur avant la Révolution française, puis ce qu'il en restait au XIXe siècle fut vendu à des habitants du village[37].
Le , Arnaud IV de Landorre, sans enfants, lègue la seigneurie de Trémouilles avec la baronnie de Landorre à son beau-père, Guilhot d'Estaing, vicomte d'Estaing, baron de Salmiech, etc. En 1520, il revend les seigneuries de Trémouilles, Landorre et d'Arvieu à Antoine Brenguier, conseiller au Parlement de Bordeaux, secrétaire du roi. Son fils cadet Brenguier de Brenguier, sans enfants, vend la seigneurie de Trémouilles le à Antoine Cat, marchand de Rodez. Sa fille Jeanne de Cat, héritière en partie de Trémouilles, se marie en 1566 avec François Vedel qui est marchand à Rodez. Elle lui apporte le fief de Trémouilles. La famille Vedel dont le nom deviendra de Vedelly ou de Védelly[38], garde jusqu'à la Révolution française la seigneurie de Trémouilles[39] en partage à partir de 1656 avec la famille de Barrau du lieu de Carcenac. En effet, la petite fille de François Vedel, Anne de Vedelly, apporte la moitié de la seigneurie de Trémouilles à Guion de Barrau avec lequel elle se marie en 1656[40].

À l'époque de la Révolution française

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Affaire de Calmont[41] : le , un bataillon de la garde nationale venu arrêter à Trémouilles deux prêtres réfractaires Jean-Antonin Sadous et Pierre-Jean Sadous, doit se retirer face à l'opposition de la population. Sur le chemin du retour, près de Carcenac et Lagranville ils sont talonnés par une garde nombreuse avec un chef nommé de Barrau[42] qui fait tirer sur eux et ils prennent la fuite. Deux jours après le maire de Trémouilles, le procureur et le juge de paix sont assignés à comparaitre devant le Conseil général du département pour expliquer leur conduite. Le conseil général suspend provisoirement la garde nationale de Trémouilles, ordonne le désarmement des citoyens jugés suspects et ordonne que la force armée se rende à Trémouilles pour arrêter les auteurs des troubles, mais les deux prêtres réussirent à échapper à toutes les recherches[41].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Trémouilles est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Trémouilles, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[45] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[47], onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 82,65 %. Les quatre conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 83,07 %[48]. Joël Vidal est élu nouveau maire de la commune le [49].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[50]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes du Pays de Salars[51].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Arthur Capoulade    
mars 2008 2020 Jean-Marie Daures MoDem puis RES Agriculteur
juin 2020 En cours Joël Vidal    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 474 habitants[Note 4], en évolution de −6,14 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
4165121 0109841 1041 1131 1451 1081 076
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 1011 0791 1161 1081 1221 1011 1211 1381 123
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 094953946903907900851759709
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
626546503504517521512505476
2021 - - - - - - - -
474--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 192 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 443 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 900 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 4,5 % 3,9 % 7,4 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 283 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 121 emplois en 2018, contre 113 en 2013 et 142 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 211, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 8].

Sur ces 211 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 104 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 69 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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35 établissements[Note 7] sont implantés à Trémouilles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 35 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 22,9 % (17,7 %)
Construction 7 20 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 22,9 % (27,5 %)
Information et communication 1 2,9 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,9 % (3,4 %)
Activités immobilières 1 2,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 14,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 5,7 % (12,7 %)
Autres activités de services 2 5,7 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,9 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 35 entreprises implantées à Trémouilles), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :

  • EURL Loubiere Charpentes SARL, fabrication de charpentes et d'autres menuiseries (1 916 k€)
  • Transport Christophe Boissonnade - TCB, transports routiers de fret de proximité (388 k€)

Agriculture

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La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 89 66 60 53
SAU[Note 10] (ha) 2 191 2 269 2 410 2 386

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 89 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 66 en 2000 puis à 60 en 2010[59] et enfin à 53 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[60],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 191 ha en 1988 à 2 386 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 45 ha[59].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Famille de Landorre, seigneurs de Trémouilles au Moyen Âge.
  • Guilhot d'Estaing, seigneur de Trémouilles de 1502 à 1520.
  • Famille Brenguier, seigneurs de Trémouilles de 1520 à 1560.
  • Famille Cat, marchands de Rodez, seigneurs de Trémouilles de 1560 à 1566.
  • Famille Vedel puis de Vedelly ou de Védelly[39], au départ marchands de Rodez puis famille bourgeoise possédant fief, seigneurs de Trémouilles de 1566 à 1656 puis co-seigneurs jusqu'à la Révolution française.
  • Famille de Barrau, co-seigneurs de Trémouilles de 1656 jusqu'à la Révolution française.
  • Jean-Antonin Sadous et Pierre-Jean Sadous, prêtes réfractaires, protagonistes de « l'affaire de Calmont » en 1792[41].

Héraldique

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Blason de Trémouilles Blason
D’argent à un pairle réduit d’azur, accompagné en chef d’un lion issant de gueules et accosté de deux peupliers de sinople[61].
Détails
Les peupliers traduisent le nom de la commune.

Le pairle symbolise la confluence du Viaur et du Vioulou qui a lieu sur le territoire de Trémouilles.

L’argent et le lion de gueules proviennent des armes de la famille de Barrau, co-seigneurs du village. Le blason exact de cette famille est D’argent à un chevron d’azur, accompagné en pointe d’un lion rampant de gueules, au chef d’azur chargé d’un croissant d’argent, accosté de deux étoiles de même. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments et de les intégrer dans un dessin plus vaste pour respecter les règles.

Les ornements sont deux gerbes de blé d’or mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole.

Le listel d’argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • Amans-Claude (Abbé) Sabatié, La Révolution et l'Église en province. Debertier, évêque constitutionnel, et le clergé de Rodez, avec... documents inédits et l'état général de l'épiscopat constitutionnel, Paris, G. Beauchesne, , 518 p., In-8°, portrait (BNF 31273661), p. 225-227
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688567)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  61. Blason créé par Jean-Claude Molinier, héraldiste amateur, et adopté par la municipalité de Trémouilles en juillet 2009.