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Philippe Liégeois |
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Turk, de son nom civil Philippe Liégeois, né le à Durbuy (province de Luxembourg), est un dessinateur belge de bande dessinée.
Philippe Liégeois naît le à Durbuy[1] dans une famille dont le père était ébéniste et la mère qui tenait une pension de famille[2]. Enfant, il démonte ses jouets pour voir comment ça marchait[3]. C'est un élève paresseux et rêveur[2]. Il redessine les séries qu'il aime dans Spirou parmi lesquelles Johan et Pirlouit de Peyo qui l'influence fortement[2]. Franquin est son maître à dessiner[2]. C’est à seize ans, en 1963, que sa première bande dessinée est envoyée par sa mère à l’hebdomadaire Spirou[4]. Il est convoqué par le rédacteur en chef de l’époque, Yvan Delporte et rencontre ainsi Maurice Rosy[2]. Turk commence sa carrière professionnelle et entre aux studios Dupuis à Bruxelles, il y travaillera deux ans. Il publie dans Spirou sa première histoire en 1967[5] et rencontre la même année, Bob de Groot[1]. À son retour à la vie civile, en 1968, Turk assiste graphiquement De Groot sur des planches qui paraissent dans Pilote[6],[7] sur un scénario de Fred[1]. C’est le début d’une collaboration durable.
La même année, ils mettent en image les scénarios de Bob de Groot avec 3 mini-récits avec pour héros un certain Archimède[5]. À la même époque, Turk participe au studio Greg où il dessine le décor des As qui paraît dans Pif Gadget. En , les deux auteurs publient dans Journal de Tintin[8],[9] une nouvelle série : Robin Dubois dont les premières planches ont été inspirées par la vision du film Les Aventures de Robin des Bois (film, 1938) avec Errol Flynn qui les faisait beaucoup rire pour son côté théâtral[10]. L’idée est venue en regardant un film de Robin des Bois ; ils décident de créer une série qui démythifierait[11] le héros[pertinence contestée]. Robin Dubois restera la série la plus populaire du journal pendant 7 ans en emportant le « Hit-Parade » du Lombard sept fois consécutivement[12],[11] et même huit fois selon Turk[10]. Le premier album sort en 1974 ; la série est arrêtée temporairement en 1989, puis reprise entre 1996 et 1998 et entre 2007 et 2008. Elle compte 21 albums et 1 hors série. En 1970, Turk et de Groot se voient confier les aventures du colonel Clifton[13], abandonnées par Raymond Macherot quelques années auparavant. En 1972, Turk réalise les décors de la série Le Club des « Peur-de-rien » pour Tibet qui sont publiées dans Junior, le supplément de Chez Nous et ce jusqu'en 1976[1]. En 1973, dans le Journal de Tintin[8], ils réalisent, sur une période d’un an, cinquante-deux scènes (une par semaine) d’une même rue, formant à l’arrivée une bande de quinze mètres de long (projet nommé La Plus Grande Image du Monde[14]).
En 1975, ils créent pour le lancement d’Achille Talon magazine une nouvelle série, Léonard, basée sur la démythification d’un personnage célèbre : Léonard de Vinci. La série passe ensuite au journal hollandais Eppo, puis à Pif Gadget[1]. Le premier album de la série est publié par Dargaud en 1977 sous le nom de Léonard est un génie. En 2024, la série compte 55 albums[15],[16],[17] et 6 hors séries.
En 2007, Turk met en images les scénarios de Clarke pour la série humoristique Docteur Bonheur[18] qui comptera trois albums chez Le Lombard et pour laquelle il utilise la tablette graphique au détriment du pinceau[2].
En 2016, Turk reprend la série Clifton[19], cette fois sur un scénario de Zidrou, Clifton et les gauchers contrariés[20],[21]. Le , il publie un nouveau titre Just married[22],[23],[24].
Turk demeure à Wépion[25],[26],[27] et vit avec son épouse la coloriste[28] Karine Léonard (Kaël[29]). Il est passionné de voitures.
Son graphisme est caractérisé par la clarté et la lisibilité[1].
Série en cours
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Série en cours
Hors-série
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Docteur Bonheur Série finie
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Série finie
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À l'occasion, Turk réalise des portfolios, ex-libris, posters, cartes ou cartons, sous-bocks, autocollants, puzzles, étiquettes de bière ou de vin et commet quelques travaux publicitaires[55]. Il réalise également des affiches pour des festivals de bande dessinée[56].
Le est inaugurée la fresque murale Léonard dans la rue des Capucins à Bruxelles[70]. Elle couvre une superficie de 15 m2. La réalisation de la fresque est confiée à Urbana et est intégrée au parcours BD de Bruxelles[70].
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