Les sels de ferrocénium sont des oxydants à un électron tandis que le ferrocène, qui correspond au ferrocénium réduit, est relativement inerte et facilement séparé des produits ioniques. Le couple ferrocène/ferrocénium est souvent utilisé comme référence en électrochimie. Son potentiel d'oxydoréduction est de 0,400V par rapport à l'électrode standard à hydrogène[3] et est généralement considéré comme invariant entre différents solvants.
Le tétrafluoroborate de ferrocénium peut être acheté dans le commerce. Il peut également être préparé en oxydant du ferrocène à l'aide de sels ferriques puis en ajoutant de l'acide tétrafluoroborique[4] HBF4. On peut également utiliser une grande variété d'autres oxydants, comme le tétrafluoroborate de nitrosyle[5] (NO)BF4. On connaît de nombreux sels de ferrocénium analogues[6].
↑(en) Allen J. Bard, Roger Parsons et Joseph Jordan, Standard Potentials in Aqueous Solution, CRC Press, 27 août 1985. (ISBN9780824772918)
↑(en) Neil G. Connelly et William E. Geiger, « Chemical Redox Agents for Organometallic Chemistry », Chemical Reviews, vol. 96, no 2, , p. 877-910 (PMID11848774, DOI10.1021/cr940053x, lire en ligne)
↑(en) Roger M. Nielson, George E. McManis, Lance K. Safford et Michael J. Weaver, « Solvent and electrolyte effects on the kinetics of ferrocenium-ferrocene self-exchange. A reevaluation », The Journal of Physical Chemistry, vol. 93, no 5, , p. 2152-2157 (DOI10.1021/j100342a086, lire en ligne)
↑(en) Jean Le Bras, Haijun Jiao, Wayne E. Meyer, Frank Hampel et J. A. Gladysz, « Synthesis, crystal structure, and reactions of the 17-valence-electron rhenium methyl complex [(η5-C5Me5)Re(NO)(P(4-C6H4CH3)3)(CH3)]+ B(3,5-C6H3(CF3)2)4−: experimental and computational bonding comparisons with 18-electron methyl and methylidene complexes », Journal of Organometallic Chemistry, vol. 616, nos 1-2, , p. 54-66 (DOI10.1016/S0022-328X(00)00531-3, lire en ligne)