UZ Pyxidis

UZ Pyxidis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière d'UZ Pyxidis[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 08h 46m 36,3323s[2]
Déclinaison −29° 43′ 41,203″[2]
Constellation Boussole
Magnitude apparente 6,99 à 7,63[3]

Localisation dans la constellation : Boussole

(Voir situation dans la constellation : Boussole)
Caractéristiques
Type spectral C5,5J (R8)[3]
Indice U-B +2,99[4]
Indice B-V +2,01[4]
Variabilité SRb[3]
Astrométrie
Vitesse radiale 13,00 km/s[5]
Mouvement propre μα = −5,767 mas/a[2]
μδ = 1,674 mas/a[2]
Parallaxe 0,894 9 ± 0,018 3 mas[2]
Distance 3 640 ± 70 al
(1 120 ± 20 pc)
Magnitude absolue −1,2[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,1 M[7]
Rayon 221 R[8]
Gravité de surface (log g) −0,236[7]
Luminosité 5 649 L[9]
Température 3 325 K[9]
Métallicité −0,32[7]

Désignations

UZ Pyx, CD-29 6735, CPD-29 2801, GC 12117, HD 75021, HIP 43093, SAO 176458

UZ Pyxidis ou HD 75021 est une étoile variable semi-régulière de la constellation de la Boussole. Elle est située à environ 3 600 années-lumière (1 100 parsecs) de la Terre.

UZ Pyxidis se situe directement entre α et γ Pyxidis. Elle possède un compagnon avec qui elle partage un même mouvement propre, HD 75022[10], à moins de 2 de distance, mais les deux ne sont pas répertoriés dans les catalogues d'étoiles doubles.

UZ Pyxidis est une étoile carbonée. Ces types d'étoiles sont connues pour avoir de grandes quantités de carbone dans leur atmosphère, formant des composés de carbone qui donnent à l'étoile une apparence rouge frappante. Son spectre inhabituel a été reconnu pour la première fois en 1893[11]. Selon la classification de Morgan-Keenan des étoiles carbonées, le type spectral de UZ Pyxidis est C5,5 ; s'il s'agissait d'une étoile géante normale, cela correspondrait à un type spectral d'environ K5[12]. Elle est également inhabituelle dans la mesure où elle présente de très fortes bandes isotopiques de C2 et CN[13].

UZ Pyxidis est classée comme une étoile variable semi-régulière avec une période dominante de 159,6 jours. Sa magnitude apparente varie entre 6,99 et 7,63[3]. Sa variabilité a été signalée pour la première fois en 1972[10],[14], et sa désignation d'étoile variable UZ Pyxidis lui a été attribuée en 1978[15].

Références

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  1. « ASAS All Stars Catalogue », sur astrouw.edu.pl (consulté le )
  2. a b c d et e Gaia Collaboration, A. G. A. Brown, A. Vallenari et T. Prusti, « Gaia Early Data Release 3. Summary of the contents and survey properties », Astronomy and Astrophysics, vol. 649,‎ , A1 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/202039657, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c et d « VSX : Detail for UZ Pyx », sur aavso.org (consulté le )
  4. a et b I. Platais, D. Pourbaix, A. Jorissen et V. V. Makarov, « Hipparcos red stars in the HpVT2 and VIC systems », Astronomy and Astrophysics, vol. 397,‎ , p. 997–1010 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:20021589, lire en ligne, consulté le )
  5. G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32,‎ , p. 759–771 (ISSN 1063-7737, DOI 10.1134/S1063773706110065, lire en ligne, consulté le )
  6. G. A. Gontcharov, « The red giant branch in the Tycho-2 catalogue », Astronomy Letters, vol. 37,‎ , p. 707–717 (ISSN 1063-7737, DOI 10.1134/S1063773711090040, lire en ligne, consulté le )
  7. a b et c F. Anders, A. Khalatyan, A. B. A. Queiroz et C. Chiappini, « VizieR Online Data Catalog: StarHorse2, Gaia EDR3 photo-astrometric distances (Anders+, 2022) », VizieR Online Data Catalog, vol. 1354,‎ , I/354 (lire en ligne, consulté le )
  8. Keivan G. Stassun, Ryan J. Oelkers, Martin Paegert et Guillermo Torres, « The Revised TESS Input Catalog and Candidate Target List », The Astronomical Journal, vol. 158,‎ , p. 138 (ISSN 0004-6256, DOI 10.3847/1538-3881/ab3467, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b J. Bergeat et L. Chevallier, « The mass loss of C-rich giants », Astronomy and Astrophysics, vol. 429,‎ , p. 235–246 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:20041280, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b O. J. Eggen, « The classification of intrinsic variable stars. I. The red variables of type N. », The Astrophysical Journal, vol. 174,‎ , p. 45 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/151467, lire en ligne, consulté le )
  11. W. P. Fleming, « Stars having peculiar spectra. », Astronomy and Astro-Physics (formerly The Sidereal Messenger), vol. 12,‎ , p. 546–547 (lire en ligne, consulté le )
  12. Philip C. Keenan et W. W. Morgan, « The Classification of the Red Carbon Stars. », The Astrophysical Journal, vol. 94,‎ , p. 501 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/144356, lire en ligne, consulté le )
  13. Philip C. Keenan, « Revised MK Spectral Classification of the Red Carbon Stars », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 105,‎ , p. 905 (ISSN 0004-6280, DOI 10.1086/133252, lire en ligne, consulté le )
  14. O. J. Eggen, « The classification of intrinsic variable star. II. The red variables of S and related types. », The Astrophysical Journal, vol. 177,‎ , p. 489 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/151725, lire en ligne, consulté le )
  15. P. N. Kholopov, N. P. Kukarkina et N. B. Perova, « 63rd Name-List of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 1414,‎ , p. 1 (ISSN 0374-0676, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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