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Ulrich Wegener, né le à Jüterbog et mort le à Windhagen, était un officier de police allemand des gardes-frontières fédéraux (général de brigade, de son titre officiel : commandant des gardes-frontières fédéraux, commandement des gardes-frontières ouest) et membre fondateur de la brigade antiterroriste GSG 9.
Wegener est né à Jüterbog, dans la Province de Brandebourg. Il a été enrôlé dans la Luftwaffe(armée de l'air) à l'âge de 15 ans pendant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale et fut après de la guerre, pendant une période courte prisonnier dans un POW (Camp de prisonniers de guerre) américain[1]. Après 1945, la comté de Brandebourg, la province d'origine de Wegener, est intégrée à l'Allemagne de l'Est communiste. Au début des années 1950, Wegener a été arrêté et emprisonné pendant un an pour distribution illégale de brochures dissidentes en Allemagne de l'Est[2]. En 1952, Wegener s'installe en Allemagne de l'Ouest et participe aux examens d'entrée à l'école des aspirants officiers de l'armée allemande.
Les unités antiterroristes étaient encore une forme relativement rare de lutte contre le terrorisme à l'époque, et les seuls groupes véritablement établis à l'époque étaient le Special Air Service britannique et le Sayeret Matkal israélien. À cette fin, le colonel Wegener s'est entraîné avec les deux groupes, assimilant bon nombre de leurs méthodes dans la doctrine qu'il établirait pour le GSG 9[1]. Le temps passé par Wegener au sein du SAS est bien documenté, mais sa formation avec le Sayeret (et sa prétendue participation au sauvetage des otages israéliens lors de l'opération Entebbe) est moins médiatisée[3],[4].
Wegener était le commandant du GSG 9 lors de la libération des otages du FPLP sur le Boeing 737Landshut, exploité par Lufthansa sous le nom de vol 181, à Mogadiscio, en Somalie, dans la nuit du 17 au 18 octobre 1977. Wegener, à la tête d'un groupe, a fait sauter la porte avant de l'avion alors que les commandos allemands prenaient d'assaut l'avion. Deux terroristes ont été tués, un a été mortellement blessé et le quatrième a été capturé vivant. Après avoir planifié et dirigé avec succès l'opération de libération des otages du détournement de la Lufthansa 181, Wegener a reçu la Croix de commandant allemande de la Croix fédérale du mérite (Großes Bundesverdienstkreuz)[5].
Après avoir pris sa retraite du GSG 9 en 1979, Wegener a travaillé comme conseiller pour la création d'unités antiterroristes dans d'autres pays, comme l'Arabie Saoudite[1]. Wegener était membre du Comité de sécurité jusqu'à sa retraite définitive en 1988[6].
Marié à Magda, il a deux filles, Simone et Susanne[1].
↑ abcd et e(en) Sewell Chan et Melissa Eddy, « Ulrich Wegener, German Commando Who Ended 1977 Hijacking, Is Dead », the New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
↑Interview de Wegener dans le périodique Neue Presse, Hanovre, 26 novembre 2008.
↑Michael Lee Lanning, Blood Warriors: American Military Elites, New York, Random House, (ISBN978-0-553-75647-0), p. 124
↑(en) « Ulrich Wegener: the hero of Mogadishu hijacking dies », Sydney Morning Herald, .