Ulrike Arnold a étudié de 1968 à 1971 la musique et les Beaux Arts et devient enseignante. De 1979 à 1986, elle poursuit des études d'art à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf(Kunstakademie Düsseldorf) dirigée par le professeur Klaus Rinke où elle est nommée en 1986 comme artiste peintre.
Elle reçoit en 1988 le prix de promotion Eduard von der Heydt à Wuppertal. Elle a parcouru et travaillé thématiquement sur les cinq continents de la Terre[1], récemment[Quand ?] en Amérique du Sud et habite et travaille aujourd'hui [Quand ?] à Düsseldorf et à Flagstaff, en Arizona.
L'artiste peint avec de la terre, des minéraux et des éclats de météorites sur toile et sur les pierres. Elle collecte tout d'abord les couleurs sous forme de pierres et les broie ensuite elle-même avant de les utiliser pour sa peinture. Les titres de ses tableaux correspondent aux endroits particuliers dans le monde où elle trouva les matériaux, comme Flagstaff, en Arizona ou Bryce Canyon dans l'État de l'Utah. Les structures, les formes et les couleurs de ses peintures reflètent la qualité des paysages où elles naissent. Elles sont soumises aux conditions naturelles de l'environnement des lieux ce qui leur confère cette force d'expression inouïe.
Depuis 2004, elle élargit le répertoire de ses matériaux. Elle est une des premières artistes au monde à travailler avec des particules de météorites (nickel, fer et roches) qu'elle se procure dans le laboratoire de recherches[2]. Ces substances considérées comme précieuses proviennent d'astéroïdes et de comètes. Cette poussière d'une couleur sombre fait preuve du temps remontant à la genèse de l'univers et est en partie plus vieille que la Terre. Grâce à tous ces matériaux récoltés sur la Terre même, elle crée des peintures cosmologiques.
Collections
Les peintures d'Ulrike Arnold se trouvent dans des collections privées et dans les musées :
1991 : Rolf Wedewer, Helen Koriath, dans : Katalog, EARTH, Studiogalerie Museum Morsbroich Leverkusen.
1994 : Gerhard Finckh, Ulrike Stottrop, Ulrike Arnold, dans : Katalog, Ulrike Arnold, Erdbilder aus fünf Kontinenten, Francfort 1994, Essen 1994, Berlin 1995, Cassel 1997.
1997 : Klaus Flemming, Künstlerische Zeitspuren, remarques sur les peintures de paysages d'Ulrike Arnold, dans: catalogue, Ulrike Arnold, Fels- und Höhlenmalerei, Rheinbraun Cologne.
1999 : Engelbert Broich, dans : catalogue, Erdbilder aus fünf Kontinenten chez Booz, Allen & Hamilton, Düsseldorf
1999 : David Galloway, Polemics and Poetry of Environmental Art, dans: catalogue, Natural Reality positionnement artistique entre la nature et la culture, 1999, Ludwigforum für Internationale Kunst Aachen, Aix-la-Chapelle