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L'université du Burundi est une institution publique d'enseignement supérieur sise à Bujumbura, l'ancienne capitale du Burundi. Quelque instituts et facultés universitaires, fondés par les Jésuites peu après l'indépendance du pays (1962) forment ensemble, en 1964, l'université officielle de Bujumbura [UOB] rebaptisée en 1977 université du Burundi. En 2017 elle compte huit facultés et 7 instituts pour 13 000 étudiants.
C'est en 1958 que fut créé par les Jésuites un institut d'agronomie. D’abord installé à Astrida (aujourd’hui ‘Butare’ au Rwanda) et affilié à l'université du Congo belge et du Rwanda-Urundi il devient faculté universitaire en 1960 et est transféré à Usumbura (aujourd’hui ‘Bujumbura’ au Burundi)[1]. Lors de l’ouverture officielle, le 21 octobre 1961 les étudiants sont au nombre de 33. Trois autres facultés universitaires (Philosophie, Lettres et Économie) sont ouvertes par les Jésuites dans leur collège du Saint-Esprit, à Bujumbura en 1963. Le père Walthère Derouau (1904-2000) en est le Recteur et le corps professoral est largement jésuite. Les cours se donnent sous le patronage des Facultés universitaires de Namur (Belgique).
En octobre 1963 le domaine du collège du Saint-Esprit est concédé par le gouvernement et devient le « campus universitaire », plus tard connu sous le nom de « campus Kiriri ». Et bientôt les diverses facultés sont intégrées pour former le , une université par décret royal de Mwambutsa IV du Burundi. Elle prend le nom de « université officielle de Bujumbura » [UOB]. Le père Walthère Derouau en est le premier recteur. Roger Bastin qui avait construit les bâtiments du collège du Saint-Esprit est nommé architecte pour les nouvelles constructions en vue.
Au 1 octobre 1964 il y a 150 inscriptions : des Burundais et Rwandais mais également des Congolais et des Belges. Les premières étudiantes y sont inscrites: elles sont au nombre de sept. En 1965, l'École normale supérieure est créée avec pour mission de former les enseignants des écoles secondaires.
En 1972, l'École nationale d'administration [ENA] est créée en vue de former les fonctionnaires de l'État. En 1973 les trois institutions, UOB, ENS, et ENA , fusionnent pour former l'« université du Burundi ». Cette fusion s'est effectuée progressivement. Au départ, l'ENA a été intégrée à la faculté des sciences économiques et administratives. C'est en 1977 que la fusion est achevée pou devenir l'université du Burundi.
Au début des années 1980, quatre autres institutions voient le jour, à savoir : l'Institut de journalisme, l'Institut supérieur de commerce, et l'Institut supérieur de techniciens de l'aménagement et de l'urbanisme.
En 1989, toutes ces institutions sont intégrées à l'université du Burundi. Le principal objectif de cette intégration était de mieux utiliser les ressources allouées à l'enseignement supérieur.
À la suite de regroupements et d'absorptions successifs, l'université du Burundi est aujourd'hui composée de huit facultés et de cinq instituts[2] :