Située au sud de Iota Orionis[2], Upsilon Orionis est l'une des deux étoiles, avec 29 Orionis, marquant le haut de la botte droite d'Orion dans l'atlas Uranometria de Johann Bayer (1603)[3]. John Flamsteed lui a donné le numéro 36, tandis que son nom propre semble provenir de l'arabe Al Thabit, « l'endurant »[2]. Dans son livre Star-Names and Their Meanings (1899), le naturaliste amateur américain Richard Hinckley Allen a indiqué que le nom figurait sur l'atlas stellaire Geography of the Heavens constitué par Elijah Hinsdale Burritt(de), mais que son origine exacte était inconnue[4].
Depuis 1943, cette étoile a été définie comme une étoile de la séquence principale de type B0 utilisée comme référence pour classer les spectres d'autres étoiles dans la classification MKK[5], bien que dans d'autres études, elle ait été classée comme une étoile bleue de la séquence principale de type spectral O9 V[6] et O9.5 V[7]. Le catalogueGalactic O-Star Spectroscopic Survey l'a définie comme l'étoile standard pour le type spectral O9.7 V en 2011[8], mais la version de 2016 l'a redéfinie comme B0 V[9].
↑ a et b(en) Lloyd Motz et Carol Nathanson, The Constellations: An Enthusiast's Guide to the Night Sky, Londres, Aurum Press, (ISBN978-1-85410-088-7), p. 116.
↑(en) Morton Wagman, Lost Stars: Lost, Missing and Troublesome Stars from the Catalogues of Johannes Bayer, Nicholas Louis de Lacaille, John Flamsteed, and Sundry Others, Blacksburg, VA, The McDonald & Woodward Publishing Company, (ISBN978-0-939923-78-6), p. 513.
↑(en) R. F. Garrison, « Anchor Points for the MK System of Spectral Classification », Bulletin of the American Astronomical Society, vol. 25, , p. 1319 (Bibcode1993AAS...183.1710G, lire en ligne [archive du ], consulté le ).
↑ ab et c(en) Myron A. Smith, « Nonradial pulsations in the zero-age main-sequence star upsilon Orionis /09.5 V/ », Astrophysical Journal, vol. 248, no 1, , p. 214–21 (DOI10.1086/159145, Bibcode1981ApJ...248..214S).
↑(en) A. Sota, J. Maíz Apellániz, N. R. Walborn, E. J. Alfaro, R. H. Barbá, N. I. Morrell, R. C. Gamen et J. I. Arias, « The Galactic O-Star Spectroscopic Survey. I. Classification System and Bright Northern Stars in the Blue-violet at R ~ 2500 », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 193, no 2, , p. 24 (DOI10.1088/0067-0049/193/2/24, Bibcode2011ApJS..193...24S, arXiv1101.4002, S2CID119248206).
↑(en) J. Maíz Apellániz, A. Sota, J. I. Arias, R. H. Barbá, N. R. Walborn, S. Simón-Díaz, I. Negueruela, A. Marco, J. R. S. Leão, A. Herrero, R. C. Gamen et E. J. Alfaro, « The Galactic O-Star Spectroscopic Survey (GOSSS). III. 142 Additional O-type Systems », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 224, no 1, , p. 4 (DOI10.3847/0067-0049/224/1/4, Bibcode2016ApJS..224....4M, arXiv1602.01336, S2CID55658165).