Vénérand

Vénérand
Vénérand
La fontaine gallo-romaine du Moulin.
Blason de Vénérand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Françoise Libourel
2020-2026
Code postal 17100
Code commune 17462
Démographie
Gentilé Vénérandais
Population
municipale
770 hab. (2021 en évolution de +1,18 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 39″ nord, 0° 33′ 33″ ouest
Altitude Min. 49 m
Max. 94 m
Superficie 9,65 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vénérand
Géolocalisation sur la carte : France
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Vénérand
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
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Vénérand
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Vénérand

Vénérand est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vénérandais et les Vénérandaises[1].

Géographie

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Localisation

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La commune de Vénérand se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Vénérand est située à quelques kilomètres de Saintes (10 km environ) en direction de Niort, Juste après Fontcouverte et un peu avant Saint-Jean-d'Angély.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Vénérand[3]
Écoyeux
Le Douhet Vénérand[3] Saint-Césaire
Fontcouverte La Chapelle-des-Pots

Diversité paysagère

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Le territoire de la commune présente un taux de boisement de 51 %, principalement des feuillus.

4 espèces d'orchidées ont été répertoriées sur le territoire. Parmi celles-ci, on peut notamment citer : l'Ophrys araignée (Ophrys aranifera) et l'Orchis mâle (Orchis mascula).

3 espèces de plantes messicoles ont été répertoriées dans la commune : la Pensée des champs (Viola arvensis Murray), le Souci des champs (Calendula arvensis L.) et l'Alchémille des champs (Aphanes arvensis L.).

Géologie et relief

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Hydrographie

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Peu de mares sur le territoire (21 recensées). Vénérand appartient au bassin hydrographique de la Charente.

Voies de communication et transports

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Au , Vénérand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[4]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[5]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,6 %), zones agricoles hétérogènes (34,1 %), cultures permanentes (9,1 %), zones urbanisées (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), terres arables (2,5 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Vénérand est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vénérand.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[11]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 377 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 278 sont en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2019. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

L'état des paroisses de 1686 nous donne madame de Jonzac comme dame de cette paroisse de 95 feux dont la terre produit des grains, des fruits et peu de vin[15].

Politique et administration

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Administration municipale

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La mairie de Vénérand.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 2014 Guy Drouillard SE  
2014 "en cours" Françoise Libourel SE Retraitée Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[16].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 770 habitants[Note 2], en évolution de +1,18 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
619582522697728718725708700
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
712724735670656622582517505
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
508591483395390394347374425
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
397377387528538598668688764
2018 2021 - - - - - - -
762770-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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brocante 1er mai, concerts divers à l'Ogre Rouge, bourse enfance en octobre et mars expositions diverses à la bibliothèque municipale

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'Église Sainte-Marie-de-l'Assomption

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Église romane datant de la fin du douzième siècle, rénovée en 1993 et en 1996[21].

Les Fontaines romaines

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Ces fontaines gallo-romaines sont situées en contrebas du bourg. Ce sont des sources alimentant par un embranchement particulier l'aqueduc de Saintes, aqueduc romain passant au Douhet et à Fontcouverte[22]. Cet aqueduc long de 17 km alimentait Mediolanum Santonum (Saintes) et fournissait jusqu'à 12 000 m3 par jour[23]. Elles sont au nombre de deux :

  • La fontaine de la Roche : celle plus en amont des deux, elle est souvent à sec en été. Un lavoir a été aménagé en 1872, à la suite de la fermeture du lavoir du Moulin.
  • La fontaine du Moulin. C'est la plus spectaculaire. Un ruisseau sort d'une falaise avec grotte aménagée avec un bassin en pierre où Saint-Louis se serait baigné avant la bataille de Taillebourg contre Henri III en 1242. Le ruisseau parcourt à l'air libre une section d'une centaine de mètres avec un lavoir aménagé en 1854, et disparaît dans une cavité exploitée par un ancien moulin à eau construit au XVIIe siècle, où l'eau s'enfonçait dans un aqueduc rejoignant celui du Douhet. Actuellement, l'eau y est déviée pour alimenter une troisième fontaine datant du XXe siècle, celle des Fontenelles.

Ce site n'est pas classé monument historique.

Patrimoine naturel

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Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Parti : au 1er d'azur à la croix hosannière d'argent, aux ondes du même mouvant de la pointe, au 2e de gueules à deux grappes de raisin d'or stylisées de dix grains, 4, 3, 2 et 1, feuillées de sinople et rangées en pal, sur le tout d'argent à l'enclume, à l'équerre brochante et au fil à plomb surbrochant, le tout d'or.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  5. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saintes », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  9. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Vénérand », sur Géorisques (consulté le ).
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  12. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vénérand », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. Histoire passion
  16. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Vénérand, église Sainte-Marie de l'Assomption », sur ch.lerolle.free.fr (consulté le ).
  22. Un pays gallo-romain
  23. « Fontaines de Vénérand », BaLaDO (consulté le ).