V376 Carinae

V376 Carinae
(b1 Carinae)
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de V376 Carinae en mars et avril 2019, à partir des données du télescope spatial TESS[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 08h 56m 58,41718s[2]
Déclinaison −59° 13′ 45,6154″[2]
Constellation Carène
Magnitude apparente 4,69[3] (4,87 + 6,58)[4]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral B2V[5] + B9,5V[3]
Indice U-B −0,77[6]
Indice B-V −0,19[6]
Indice R-I −0,24[6]
Astrométrie
Vitesse radiale +26,8 ± 2,8 km/s[7]
Mouvement propre μα = −8,651 mas/a[2]
μδ = +9,224 mas/a[2]
Parallaxe 5,170 5 ± 0,079 5 mas[2]
Distance 193,405 0 ± 2,973 7 pc (∼631 al)[2]
Magnitude absolue −1,64[7]
Caractéristiques physiques
Masse 7,8 ± 0,1 M[8]
Luminosité 2,998 L (bolométrique)[9]
Température 21 150 K[9]
Âge 12,5 ± 1,6 × 106 a[8]

Désignations

V376 Car, b1 Car, HR 3582, HD 77002, HIP 43937, CPD-58 1301, FK5 1233, WDS J08570 -5914[10]

V376 Car A : CD-58 2347, GC 12405, SAO 236436[10]

V376 Car B : CD-58 2350, GC 12408, SAO 236440[11]

V376 Carinae est une étoile binaire[3] de la constellation australe de la Carène. Elle porte également la désignation de Bayer b1 Carinae, tandis que V376 Carinae est sa désignation d'étoile variable. Le système est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,69[3]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile primaire est distante d'environ ∼ 630 a.l. (∼ 193 pc) de la Terre[2]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +27 km/s[7].

L'étoile primaire, désignée V376 Carinae A, est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B2V[5] et d'une magnitude apparente de 4,87[4]. Elle a initialement été classée comme une variable de type Beta Cephei à très courte période à la suite d'une recherche de ce type de variables dans le ciel austral[12]. Cependant, cette variabilité n'a pas été confirmée par des observations ultérieures[13]. Le General Catalogue of Variable Stars la considère maintenant comme une étoile probablement constante, à qui on a attribué trop vite une désignation d'étoile variable[14]. Son âge estimé est de 12,5 millions d'années avec une masse qui est 7,8 fois supérieure à celle du Soleil[8]. L'étoile est environ 3 000 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 21 150 K[9].

Son compagnon, désigné V376 Carinae B, a été découvert par l'astronome écossais James Dunlop en 1836[4]. C'est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type B9,5V[3] et d'une magnitude de 6,58. En date de 2015, elle était localisée à une distance angulaire de 40,1 secondes d'arc et à un angle de position de 76° de l'étoile primaire[4].

Notes et références

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  1. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
  2. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b c d et e (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a b c et d (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  5. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b et c (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  9. a b et c (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  10. a et b (en) * b01 Car -- beta Cep Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) CD-58 2350 -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) S. M. Jakate, « A search for Beta Cephei stars. III. Photometric studies of southern B-type stars », The Astronomical Journal, vol. 84,‎ , p. 552–558 (DOI 10.1086/112448, Bibcode 1979AJ.....84..552J)
  13. (en) L. A. Balona, « Observations of Early-Type Ultra-Short Period Variables », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 2120,‎ , p. 1 (Bibcode 1982IBVS.2120....1B)
  14. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)

Lien externe

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