V424 Lacertae

V424 Lacertae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande ultraviolette de V424 Lacertae, adaptée de Messina (2007)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 56m 25,99839s[2]
Déclinaison +49° 44′ 00,7587″[2]
Constellation Lézard
Magnitude apparente +4,94[3]

Localisation dans la constellation : Lézard

(Voir situation dans la constellation : Lézard)
Caractéristiques
Stade évolutif supergéante rouge
Type spectral K5 Ib[4]
Indice U-B +1,95[3]
Indice B-V +1,77[3]
Variabilité Lc[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,5 ± 0,8 km/s[6]
Mouvement propre μα = −0,649 mas/a[2]
μδ = −2,768 mas/a[2]
Parallaxe 1,401 8 ± 0,112 9 mas[2]
Distance 713,4 ± 57,5 pc (∼2 330 al)[7]
Magnitude absolue −4,27[8]
Caractéristiques physiques
Masse 6,8 M[9]
Rayon 288+26
−21
 R[10]
Gravité de surface (log g) +0,50[9]
Luminosité 16 600+4 300
−3 400
 L[11]
Température 3 749 ± 49 K[11]

Désignations

V424 Lac, HD 216946, HIP 113288, HR 8726, BD+48°3887, SAO 52516[7]

V424 Lacertae (en abrégé V424 Lac) est une supergéante rouge de la constellation boréale du Lézard. C'est une étoile variable de cinquième magnitude, donc visible à l'œil nu. Elle est membre de l'association OB Lacerta OB1[1]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 2 330 a.l. (∼ 714 pc) de la Terre[2].

Le type spectral MKK de V424 Lacertae a été déterminé comme étant K5 Ib[4], mais l'étoile a également été classée avec un type de M0[8]. L'analyse de la photométrie du satellite Hipparcos a permis de déterminer qu'elle est légèrement variable. Sa variation totale est de moins d'un dixième de magnitude[12]. Plusieurs périodes courtes ont été détectées, ainsi que des variations plus lentes ayant des période de 1 100 ou 1 601 jours[1],[9]. Malgré ces évidences de périodicité, elle est répertoriée comme une variable irrégulière à longue période de sous-type Lc dans le General Catalogue of Variable Stars[5]. Messina (2007) la répertorie comme une possible variable à longue période secondaire[1].

V424 Lacertae présente une excès d'émission dans l'ultraviolet, qui pourrait être produit par un compagnon invisible. Celui-ci pourrait également expliquer la longue période secondaire. En partant de cette hypothèse, l'existence d'un compagnon substellaire avec une orbite d'une période de 1 382 jours et à une distance de 6,2 ua a été suggérée[9].

Notes et références

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  1. a b c et d (en) Sergio Messina, « Evidence for the pulsational origin of the Long Secondary Periods: The red supergiant star V424 Lac (HD 216946) », New Astronomy, vol. 12, no 7,‎ , p. 556–561 (DOI 10.1016/j.newast.2007.04.002 Accès payant, Bibcode 2007NewA...12..556M)
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  4. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. a et b (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. a et b (en) V* V424 Lac -- Red Supergiant sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. a et b (en) Emily M. Levesque et al., « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, but Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2,‎ , p. 973–985 (DOI 10.1086/430901, Bibcode 2005ApJ...628..973L, arXiv astro-ph/0504337)
  9. a b c et d (en) B.-C. Lee et al., « Low-amplitude and long-period radial velocity variations in giants HD 3574, 63 Cygni, and HD 216946 », Astronomy & Astrophysics, vol. 566,‎ , article no A124 (DOI 10.1051/0004-6361/201321863, Bibcode 2014A&A...566A.124L, arXiv 1405.5955)
  10. (en) Ryan Norris, « Student Science at NMT: Learning Optical Interferometry Through Projects on Evolved Stars », CHARA
  11. a et b (en) Daisuke Taniguchi et al., « Erratum: Effective temperatures of red supergiants estimated from line-depth ratios of iron lines in the YJ bands, 0.97-1.32 μm », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 512, no 2,‎ , p. 2669–2670 (DOI 10.1093/mnras/stac686 Accès libre, Bibcode 2022MNRAS.512.2669T)
  12. (en) E. V. Kazarovets et al., « The 74th Special Name-list of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4659,‎ , p. 1 (Bibcode 1999IBVS.4659....1K)

Liens externes

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