Vaire-Arcier | |
Château et jardin à la française de Vaire-Le-Grand. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Commune | Vaire |
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 25220 |
Code commune | 25575 |
Démographie | |
Population | 553 hab. (2014) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 17′ 02″ nord, 6° 09′ 11″ est |
Altitude | Min. 243 m Max. 561 m |
Superficie | 12,78 km2 |
Élections | |
Départementales | Besançon-5 |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Vaire |
Localisation | |
modifier |
Vaire-Arcier est une ancienne commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté, à 10 km au nord-est de Besançon. Les habitants se nomment les Vairiers et Vairières.
Par arrêté du , depuis le , Vaire-le-Petit et Vaire-Arcier[1] fusionnent pour former une commune nouvelle de Vaire. Le chef-lieu de la nouvelle commune est fixé sur l'ancienne commune[2].
La commune, allongée et composée de plusieurs hameaux séparés, s'étale le long de la rivière Doubs, au pied du premier plateau du Massif du Jura.
Les importantes sources d'Arcier sont une résurgence des pertes du plateau de Saône. Elles sont captées et acheminées jusqu'à la ville de Besançon.
de Vaira en 1264 ; Varre en 1282 ; Verre en 1289 ; de Varres en 1298 ; Vayres en 1302 ; Vairra en 1311 ; Varra en 1329 ; Verre en 1584 ; Verre la Grange en 1614 ; Le Grand Vaire en 1652 ; Vaire-le-Grand depuis 1780 - Courcelles : Courcelles de 1304 à 1574 ; Corcelotte en 1574 ; Corcelles en 1748 ; La Grange de Courcelle de 1784 à l'an III ; Courcelotte en 1789 - Arcier : Arcun en 1049 ; Ercey en 1181 ; Arcès en 1318 ; Arcey en 1488, fusionnée avec Vaire-le-Grand depuis le 1/04/1974, moins le territoire de La Canaie, rattaché à Chalèze[3].
Novillars | Vaire-le-Petit, Deluz | |||
Roche-lez-Beaupré Chalèze |
N | Osse | ||
O Vaire-Arcier E | ||||
S | ||||
Gennes, Nancray |
La commune est desservie par la ligne 75 du réseau de transport en commun Ginko.
Les sources d'Arcier étaient exploitées dès l'époque romaine. Un aqueduc cimenté et enterré, encore très visible par endroits permettait déjà d'acheminer l'eau jusqu'à la grande ville romaine de Vesontio (Besançon). L'aqueduc suivait le Doubs en passant par Chalèze, la Malate puis sous la porte de la ville de Besançon connue sous le nom de "Porte taillée" et dont l'ouverture prend justement son origine dans le passage de l'aqueduc. L'aqueduc se terminait par un bassin de répartition situé square Castan, sous le bâtiment actuel du Conseil régional.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 553 habitants, en évolution de +5,94 % par rapport à 2009 (Doubs : +2,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).