Dans son acception moderne, le terme de valise diplomatique désigne un moyen de transport utilisé pour échanger différents objets sous couvert de l'immunité diplomatique. Son utilisation est régie par la convention de Vienne sur les relations diplomatiques[1].
Dans son acception la plus ancienne, ce terme désignait une valise qui servait à transporter différentes dépêches diplomatiques. Avec l'amélioration des moyens de transport, les ambassades et autres institutions diplomatiques reçoivent et transmettent des objets plus gros que la taille d'une valise.
À l'origine, c'était physiquement bien une valise mais désormais ce sont couramment des sacs de courrier qui sont scellés et servent à acheminer des objets extrêmement divers, indispensables au bon fonctionnement d'une ambassade.
Mais le terme « valise diplomatique » demeure pour ces acheminements volumineux. La valise traditionnelle (sacoche) existe toujours pour acheminer des documents importants. Elle est alors forcément convoyée par un agent diplomatique (le coursier diplomatique) qui la garde en permanence avec lui lors de son acheminement.
Le courrier diplomatique du département d'État des États-Unis est sous la responsabilité du Diplomatic Security Service.
La valise diplomatique du gouvernement français sert, conformément aux stipulations de la convention de Vienne, à la transmission du courrier diplomatique, administratif et d'équipement technique nécessaire au fonctionnement des postes diplomatiques et consulaires. Elle n'est acheminée que par le ministère des Affaires étrangères. Elle n'est strictement employée que dans les conditions prévues par la réglementation et ne sert qu'aux échanges officiels.
La valise diplomatique ne peut être ouverte en dehors de son lieu de destination et ne doit pas passer au travers d'un scanner, quel que soit le pays.