Valérie Jouve naît et vit jusqu'à ses 17 ans à Firminy ; elle assiste à la désindustrialisation de la ville et, au-delà, de la région stéphanoise, marquées par les fermetures des mines et de la sidérurgie[1]. Cet environnement est déterminant pour son travail de photographe.
Après des études d'anthropologie, elle choisit de devenir photographe. Ses photographies, qui relèvent aussi de la démarche de l'art contemporain, appartiennent aussi aux domaines de l'anthropologie, de la sociologie et de la représentation du monde d'aujourd'hui. Par la mise en scène photographique de moments grâce à des « images jouées » ou « performées », elle décrypte notre société et ses aspects de théâtralité quotidienne[2]. Selon elle, son art est davantage le reflet de la manière dont on pense et compose la réalité[3].
Valérie Jouve expose ses photographies depuis 1995, notamment à la galerie Anne de Villepoix. En , elle les présente à la galerie Xippas à Paris[4].
Cinéaste, elle réalise, en 2003, son premier film Grand Littoral (primé au FIDMarseille) puis, en 2006, Time is Working Around Rotterdam[6], en 2010 Traversée, film qui traverse le territoire de la Cisjordanie et Blues en 2015. En 2023, en montre à la Cité de l'architecture et du patrimoinePorte d'Aubervilliers, conte poétique d'une avancée du Grand Paris.
Ceci n'est pas un parc, éditions Libel, Lyon, 2010
Valérie Jouve : Corps en résistance, sous la direction de Marta Gili, Paris, Pia Viewing/Jeu de paume, 2015[11]
Valérie Jouve, Michel Poivert (textes de Michel Poivert et Morad Montazami), Paris, Flammarion/CNAP, coll. « Nouvelle création contemporaine », 2022 (ISBN978-2-08-025213-5)