Naissance | Granville Summit (en) |
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Domicile | |
Formation |
Université d'État de Pennsylvanie (licence (en)) (- École de journalisme de l'université Columbia (maîtrise (en)) (jusqu'en ) |
Activités |
Journaliste, critique social, sociologue, économiste |
A travaillé pour |
Centre Daily Times (en) Collier's The American Magazine Associated Press The Boston Record (en) |
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Archives conservées par |
Eberly Family Special Collections Library (d) |
Vance Packard, né le à Granville Summit en Pennsylvanie et mort le à Martha's Vineyard au Massachusetts, est un économiste, sociologue et écrivain américain. Il a étudié le système de consommation américain et ses excès, les effets de la publicité sur la population et les procédés psychologiques des publicitaires.
Ses parents Philip J. Packard et Mabel Case Packard géraient une ferme appartenant à l'université d'État de Pennsylvanie. En 1932, il entra à l'université d'État de Pennsylvanie pour étudier l'anglais. Diplômé en 1936, il complète ses études l'année suivante par un master à l'école de journalisme de l'université Columbia.
Dès 1937 il rejoignit le Boston Daily Record comme reporter. En 1938, il épouse Virginia Matthews.
Il devint reporter pour Associated Press en 1940, puis, en 1942, pour The American Magazine. À partir de la fin 1956 il se consacra entièrement à l'écriture d'essais.
Dès 1957, son premier grand livre, La persuasion clandestine, est publié et remarqué, lançant sa carrière d'intellectuel, conférencier et auteur. Le livre sera traduit en français par Hélène Claireau et publié chez Calmann-Lévy dès 1958, avec une préface de Marcel Bleustein-Blanchet.
Il mourra en 1996 à l'hôpital de Martha's Vineyard, Massachusetts.
Continuateur tardif de Gustave Le Bon, il fut le premier penseur américain à attirer l'attention sur les techniques de manipulations mentales et psychologiques avec son livre La Persuasion clandestine. Il insiste notamment sur les nouvelles méthodes de manipulation mentale introduites par la télévision comme le message subliminal (James Vicary, chercheur en marketing sur lequel s'appuyait Packard, avait constaté qu'en introduisant des messages subliminaux tels que « Buvez du Coca-Cola », les ventes avaient augmenté de 15 %). Ce livre, best-seller des années 1950 aux États-Unis, a inspiré les mouvements de consommateurs et encore aujourd'hui, la dénonciation des excès de la société de consommation. En 1964, il publie un autre ouvrage, Une société sans défense, sur la surveillance et le fichage de la population par la police, mais surtout par les entreprises, où cette fois il n’hésite pas à comparer la société dans laquelle il vit, l’Amérique des années 1960, aux œuvres d’anticipation de George Orwell et d’Aldous Huxley : 1984 et Le Meilleur des mondes.