Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 8 km à vol d'oiseau[15], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20],[Carte 2] :
la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[21],[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Varennes-sur-Seine comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[23],[Carte 3],
l'« Étang du Grand Marais au Petit Fossard » (66,11 ha)[24].
, et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[23],
la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 ha), couvrant 8 communes du département[25].
Au , Varennes-sur-Seine est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[28]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].
La commune compte 61lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[31] dont Maison Rouge, le Petit Fossard (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (34,6% ), zones urbanisées (19,1% ), eaux continentales[Note 7] (15,6% ), zones agricoles hétérogènes (11,2% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8% ), prairies (6,2% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7% ), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[32].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[35].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 549 dont 70,3 % de maisons et 28,5 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 61,4 % contre 36,7 % de locataires[37] dont, 24,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,9 % logés gratuitement.
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Warannes vers 1172[38] ; Decima de Varennis en 1173[39] ; Vaurannes en 1243[40] ; Varannae en 1255[41] ; Varannes en 1265[42] ; Varanes en 1276[43] ; Varainnes en 1289[44] ; Varesnes vers 1332[45] ; Warennes lez Mousterel en 1354[46] ; Les granches et les marais de Varannes en 1463[47] ; Varennes sur Seyne en 1505[48] ; Varene les Montereau fault Yonne en 1564[49].
Pluriel de l'oïlvarenne « terrain où il est défendu de chasser ou de pêcher sans la permission du seigneur »[50].
Le nom de Varennes-sur-Seine a été substitué à celui de Varennes par décret du .
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Des fouilles archéologiques ont mis au jour, sur le lieu-dit du « grand marais », une fosse à céréales, contenant les squelettes de six femmes inhumées durant le IVe siècle av. J.-C.
Le , le roi Louis XI confirma les privilèges de la ville octroyés par Charles VI auparavant, par ses lettres patentes, lors de son séjour à Provins[51].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [56],[57].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Varennes-sur-Seine est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58],[59],[60].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[58],[62].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[66].
En 2021, la commune comptait 3 688 habitants[Note 10], en évolution de +7,55 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 833, occupant 1 291 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 61,1 % contre un taux de chômage de 12,4 %.
Les 26,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 8,6 % pour les autres inactifs[70].
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 160 dont 3 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l’industrie, 10 dans la construction, 128 dans le commerce-transports-services divers et 15 étaient relatifs au secteur administratif[71].
Varennes-sur-Seine est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[73].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 9 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 86 ha en 1988 à 152 ha en 2010[73].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Varennes-sur-Seine, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Varennes-sur-Seine entre 1988 et 2010.
L'église Saint-Lambert construite entre les XIIIe et XVe siècles. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1946[76],[77].
Le parc de la Sauvagerie aménagé par Édouard André pour le parfumeur Eugène Rimmel (ancienne orangerie, pavillons exotiques anglo-chinois, roseraie).
L'espace naturel du Grand Marais, propriété de Pro Natura Ile-de-France, conservatoire régional d'espaces naturels d'Ile-de-France, et géré par l'Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du massif de Fontainebleau[78].
De gueules à la couronne dentée d’or remplis d’une fontaine héraldique et engrenant deux pignons d’or posés en son chef et à sa pointe, celui du chef accosté de deux éclairs adossées d’argent, le tout chaussé d'azur chargé deux épis de blé tigés et feuillés d'or.
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Varennes-sur-Seine », p. 985–987
Séverine Huard, La ferme du Colombier à Varennes-sur-Seine, XVIe – XVIIIe siècles, CNRS, , 225 p.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )