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Naissance |
Paris (France) |
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Taille | 1,92 m (6′ 4″) |
Poste |
Rugby à XV : Centre Rugby à sept : Pilier, centre |
Période | Équipe | |
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2006-2016 2016-2021 |
Paris UC Stade français Paris |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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2020-2021 | Stade français Paris | 1 (0)[1] |
Période | Équipe | M (Pts)b |
---|---|---|
2021- | ![]() |
121 (135)[2] |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 30 juillet 2024.
Varian Pasquet, né le à Paris, est un joueur français de rugby à XV et international français de rugby à sept évoluant au poste de centre à XV et à ceux de pilier et de centre à sept.
Varian Pasquet naît le à Paris et grandit en région parisienne dans le 14e arrondissement[3],[4],[5]. Durant sa jeunesse, il commence la pratique du rugby à XV au sein du Paris UC en 2006[1]. Il rejoint ensuite le Stade français Paris à partir de 2016[4].
Au niveau scolaire, il obtient un baccalauréat scientifique puis une licence en mathématiques et informatique à l'université Paris-Cité en 2020. Il intègre ensuite l'École supérieure d'ingénieurs Léonard-de-Vinci[6], où il met ses études en suspens afin de se consacrer au rugby[7].
En , il fait ses débuts professionnels avec le Stade français lorsqu'il fait son entrée en jeu à la place de Julien Delbouis lors de la première journée de Challenge européen contre le Benetton Trévise[8]. Ce match est le seul qu'il dispute avec l'équipe professionnelle[1], il n'est ensuite pas conservé par le Stade français[9].
L'année suivante, il intègre le Centre national du rugby de Marcoussis et l'équipe de France développement de rugby à sept[10]. Rapidement, il se montre performant et en , il fait ses débuts avec l'équipe de France de rugby à sept lors du tournoi de Dubaï comptant pour les World Rugby Sevens Series 2021-2022 (en)[2].
Par la suite, il obtient un contrat fédéral de la part de la fédération française de rugby et est à disposition de l'équipe de France de rugby à sept à temps complet[11],[12]. Lors de l'édition 2022-2023, il est le joueur ayant réalisé le plus de passes après contact (offloads) de la saison avec soixante-et-onze unités[4].
Pendant le SVNS 2023-2024 (anciennement World Rugby Sevens Series), il remporte avec ses coéquipiers le premier tournoi de l'équipe de France depuis 2005 au tournoi de Los Angeles en battant la Grande-Bretagne 21 à 0 en finale[13],[14]. Lors du tournoi suivant, à Hong Kong, ils se rendent une nouvelle fois en finale mais s'inclinent face à la Nouvelle-Zélande[4]. En fin de saison, début , l'équipe de France dispute le tournoi final du SVNS : le tournoi de Madrid. Les Bleus vont jusqu'en finale, s'imposent 19 à 5 contre l'Argentine et remportent le SVNS pour la première fois de leur histoire[15].
Le mois suivant, en juillet, il est sélectionné pour participer au tournoi de rugby à sept des Jeux olympiques de Paris[10]. En phase de poule, l'équipe de France fait match nul 12-12 contre les États-Unis lors de son premier match puis bat difficilement l'Uruguay (19 à 12) avant de s'incliner contre les Fidji (19 à 12) et termine seconde de son groupe, lui permettant de se qualifier en quart de finale[16],[17]. Les Bleus éliminent l'Argentine 26 à 14 en quart[18]. Puis, ils battent l'Afrique du Sud 19 à 5 dans un match où Varian Pasquet se montre décisif à deux reprises, peu de temps après son entrée en jeu, en délivrant tout d'abord une passe décisive à Rayan Rebbadj, à la suite d'une percée de sa part, qui permet aux Français de passer devant au tableau d'affichage et réalise ensuite une nouvelle percée qui amène le deuxième essai de Rebbadj[19]. En finale, l'équipe de France prend sa revanche sur les Fidji, doubles champions olympiques en titre, et s'impose largement 28 à 7 afin de devenir champion olympique pour la première fois[20]. Durant la compétition, il est cité comme étant l'un des français les plus décisifs, notamment grâce à sa bonne performance en demi-finale[21].
Après les Jeux olympiques, il prolonge son contrat d'un an avec la FFR mais indique vouloir jouer en Top 14[9]. Quelques jours plus tard, il est décoré Chevalier de la Légion d'honneur avec ses coéquipiers grâce à leur sacre aux Jeux olympiques[22].
Chevalier de la Légion d'honneur (décret du )[23]