Il existe de nombreuses variantes du shogi, certaines sont vieilles de plusieurs siècles et d'autres sont contemporaines.
Les règles du shogi tel qu'il est pratiqué aujourd'hui remontent au XVIe siècle, la règle du parachutage est en effet traditionnellement attribuée à l'empereur Go-Nara[1]. De plus un jeu datant de 1567 contenant un éléphant ivre, pièce qui aujourd'hui n'est utilisée qu'au chu shogi, a été retrouvé[1]. En revanche les plus anciennes pièces de shogi retrouvées remontent à 1059[1] et la plus ancienne règle connue, qui date de 1130 environ[2], est différente de l'actuelle. De plus des variantes sur des shogibans (plateaux) de taille ont cohabité[1]. Le shogi est donc lui-même une variante du jeu qui était pratiqué au Japon au XIe siècle ou même avant. Par commodité, comme le shogi est aujourd'hui bien plus pratiqué que tous ses cousins, on parlera donc ici de variantes du shogi pour tous les jeux qui lui sont plus proches qu'ils ne le sont des échecs, du xiangqi ou d'autres jeux de la même famille.
Les variantes anciennes sont pour la plupart jouées sur un plateau plus grand que les 9×9 cases du shogi et n'utilisent généralement pas la règle du parachutage. Les plus grandes n'ont sans doute jamais été véritablement jouées et répondaient plus à un désir de création que de jeu[1],[3].
Parmi les variantes ayant vraisemblablement été jouées on compte[1]:
Parmi celles qui sont vraisemblablement trop complexes pour avoir été jouées on compte[1]:
Plusieurs variantes modernes du shogi sont pratiquées de manière non confidentielle. Parmi celles-ci, on compte :
Parmi les nombreuses autres variantes on en compte qui se jouent sur une forme autre qu'un carré comme le hexshogi (en), d'autres qui utilisent des pièces en plus comme le shogi avec bombarde (en) qui fait intervenir les bombardes du xiangqi, d'autres encore qui font intervenir plus de deux joueurs comme le Yonin shogi (en).