Vars-sur-Roseix | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Brive | ||||
Maire Mandat |
Christine Corcoral 2020-2026 |
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Code postal | 19130 | ||||
Code commune | 19279 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Varsois, Varsoises | ||||
Population municipale |
398 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 93 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 15′ 37″ nord, 1° 21′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 109 m Max. 235 m |
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Superficie | 4,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Objat (banlieue) |
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Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Yssandonnais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Vars-sur-Roseix (Vars en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. C'est un petit village agréable à vivre.
Son nom a été modifié le , de Vars à Vars-sur-Roseix.
Les habitants y sont nommés les Varsois.
Un vieux dicton cite Vars comme le Jardin du Bas Limousin (Vars, lou jardi del bas limouzi).
Situé dans le Sud-Ouest de la Corrèze, à une dizaine de kilomètres de la limite départementale avec la Dordogne, le village de Vars-sur-Roseix dispose d'une vue imprenable sur les villages alentour du fait de sa situation à une altitude de 200 m environ. Dans la vallée, coule le Roseix, un sous-affluent de la Vézère.
Les deux villes les plus proches sont Objat et Brive-la-Gaillarde, la sous-préfecture.
Village, resté à l'écart des circuits touristiques, Vars a su conserver son authenticité, avec ses belles maisons en grès rouge. Composé de huit lieux-dits, en particulier Chantegrêle situé sur la crête opposée, il s'étend dans la vallée, descendant jusqu'au Roseix.
Saint-Bonnet-la-Rivière | Saint-Cyr-la-Roche | |||
Saint-Cyprien | N | Objat | ||
O Vars-sur-Roseix E | ||||
S | ||||
Saint-Cyprien | Saint-Cyprien |
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 966 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Voutezac à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 014,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Vars-sur-Roseix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Objat, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (70,8 %), prairies (16,1 %), zones urbanisées (6,2 %), terres arables (2,8 %), forêts (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vars-sur-Roseix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 190 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 190 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[18].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vars-sur-Roseix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Située en haut d'une colline, ce qui permettait de surveiller facilement les environs, la commune fut le siège au Moyen Âge d'une importante abbaye de la Règle, qui dépendait de Limoges, dont seules quelques pierres demeurent aujourd'hui incorporées à un mur. Elle possédait un château, résidence du seigneur de Vars. La petite église romane de Vars, typique des environs avec son clocher-mur, est l'un des derniers vestiges de cette époque passée.
Par la suite, l'un de ses habitants se rendit tristement célèbre en perdant son honneur de marin dans le drame du radeau de la Méduse. On peut encore y admirer sa vaste maison.
La commune fait partie de la Communauté d'agglomération du bassin de Brive.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22]. En 2021, la commune comptait 398 habitants[Note 2], en évolution de +7,86 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
L'économie de la commune repose essentiellement sur l'agriculture et plus précisément sur l'élevage bovin pour la production de viande (cf. Veau sous la mère).
Le village dispose d'une fromagerie qui s'est spécialisée dans la production de différents fromages frais au lait de vache ou de chèvre (en particulier "le varsois").
À la fin de la guerre d'Algérie, des pruniers d'Algérie ont été plantés massivement sur la commune. C'est ainsi que la prune de Vars s'est fait connaître en Corrèze.
Hugues Duroy de Chaumareys, natif de Vars, est la personnalité la plus marquante de la commune. Choisi comme amiral par Louis XVIII pour la récupération du Sénégal et affecté à cette fin au commandement de la Méduse. Le navire quitte ses amarres à Bordeaux le . Mais l'inexpérience du commandant conduit à faire échouer son navire le sur le dangereux Banc d'Arguin, à 160 km des côtes africaines. Les hommes gradés embarquent les premiers sur les canots, chaloupe et radeau. Le , l'Argus rencontre le radeau sur sa route et sauve des rescapés. Sur les 395 marins et soldats embarqués, 10 furent sauvés du radeau de la Méduse et 3 de l'épave de la Méduse.
Le récit que firent les rescapés souleva une vive émotion au sein de l'opinion publique. La cour martiale jugea les officiers et condamna l'amiral à trois ans d'emprisonnement. L'histoire de son naufrage a été retranscrite dans la célèbre peinture de Théodore Géricault. Elle a également fait l'objet d'un film du même nom en 1998, avec Jean Yanne.
C'est aussi le village d'origine de la famille Freysselinard, aujourd'hui présente en France et en Argentine.