Vedrin | |||||
La ferme de Berlacomine | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Namur | ||||
Commune | Namur | ||||
Code postal | 5020 | ||||
Zone téléphonique | 081 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vedrinois(e) | ||||
Population | 6 647 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 840 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ nord, 4° 52′ est | ||||
Superficie | 791 ha = 7,91 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Vedrin dans la commune de Namur | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Vedrin (prononcé [vədʁɛ̃] ; en wallon Vedrén) est un village situé à 4 kilomètres au nord de la ville de Namur, dont il fait aujourd'hui administrativement partie (Région wallonne de Belgique). C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Vedrin est bordé par Saint-Servais, Saint-Marc, Daussoulx, Cognelée, Champion, Bouge et Namur. Plusieurs hameaux et quartiers composent Vedrin, dont l'Arquet, le Transvaal, les Comognes, le Centre, Frizet ou le Rond-Chêne.
Bien que rattaché à une ville importante, le village a gardé un caractère champêtre: il est traversé par deux ruisseaux, le Frizet et l'Arquet.
Le nom de Vedrin semble venir de l'anthroponyme germanique Winthari ou gallo-romain Veterinus (dérivé du latin vetus, vieux) avec donc le sens premier de "propriété de Winthari/Veterinus". Vedrin est mentionné sous la forme de Vindrinio en 839, Vendraco en 1134 et Venderen en 1198[1].
Sous l'ancien régime, le territoire actuel de Vedrin a accueilli trois seigneuries foncières qui étaient : Celles (Vedrin centre), Berlacomine (l'actuelle ferme est une subsistance du château) et Frizet en plus d'autres fiefs de moindres importances. A la fin de l'ancien régime, on vit apparaître à Vedrin des seigneuries hautaines ou banales, c'est-à-dire que les seigneurs pouvaient rendre la haute justice. à l'époque de la révolution française, les seigneuries foncière et hautaine de Berlacomine étaient réunies dans la maison de Ponty, la seigneurie hautaine de Vedrin appartenait à la veuve du seigneur de Romrée de Vichenet et la seigneurie foncière de Celles appartenait à la famille de Montpellier.
Celles, dont l'étymologie évoque la présence d'un ermitage à une époque reculée[1], fut la première seigneurie à voir le jour sur le sol de Vedrin. le premier seigneur fut Jean de Libines, dit de Celles, qui en fit relief auprès du comte de Namur en 1357[2]. Il semblerait qu'il ne faille pas confondre ce Jean de Libines avec son homonyme et contemporain, Jean de Libines, seigneur de Libenne (à Profondeville) et Bailly de Bouvignes puis du comté de Namur[3]. Après la famille de Libines, diverses familles nobles ou bourgeoises se succédèrent à la tête de cette seigneurie[2]. Gilles Bouhon l'acquiert en 1691. En 1771, elle passe par héritage à Lambertine-Thérèse de Vivier, épouse de Charles-Alexis de Montpellier, dernier seigneur de Celles sous l'ancien régime. La famille de Montpellier posséda le château jusqu'en 1962, année où il fut vendu puis détruit pour laisser la place à un lotissement[2]. Le porche d'entrée du domaine, surmonté des armoiries Montpellier-Mengin Fondragon en est un vestige.
La commune de Vedrin n'eut jamais de blason, un projet d'armoiries avait néanmoins été proposé peu avant la fusion des communes en 1977. Ces armoiries étaient un assemblages des écus des deux derniers seigneurs hautains de Vedrin : Marie-Constance-Augustine de Ponty (sœur du dernier seigneur François-Marie-Philippe qui était mort sans héritiers), dame de Berlacomine, et Louise-Thérèse-Joseph d'Auxy (veuve du dernier seigneur Jacques-Antoine-Emmanuel-Albert de Romrée de Vichenet), dame de Vedrin. ces armes se blasonnent comme suit : "Deux écus ovales géminés. Celui de dextre (celui de Louise-Thérèse-Joseph d'Auxy) : parti : au 1 d'azur à un chameau d'or, bouclé d'un anneau du même auquel est attachée une bride de gueules, couronné du même et accompagné de trois étriers à l'antique d'argent, liés d'or, qui est de Romrée ; au 2 échiqueté d'or et de gueules de cinq tires, chacune de cinq points, qui est d'Auxy. Celui de senestre (celui de Marie-Constance-Augustine de Ponty) : parti : au 1 d'azur fretté d'argent, qui est de La Motte de Broöns de Vauvert, au 2 d'azur à trois étoiles à six rais d'or, une en chef à sénestre et deux en pointe, au franc-quartier d'or, chargée d'un lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules, qui est de Ponty".
Vedrin possède trois fermes principales. Il y a les fermes de Berlacomine et de Frizet ainsi que la ferme du Parc du Château, dans Vedrin Centre.
Les fermiers de Berlacomine et Frizet ont choisi la vache de race Limousine qui offre un élevage naturel. Cette race réunit des qualités d’élevage exceptionnelles et des aptitudes bouchères remarquables. Cette race équilibrée permet donc aux éleveurs naisseurs et/ou engraisseurs de mieux vivre de la production de viande bovine.
Les volontaires de 1830 et la marche Saint-Eloi font partie de Folknam.
Vedrin est jumelé avec la commune française de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais (France).
Principaux clubs de sports à Vedrin :