Titre québécois | Les Démons du passé |
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Titre original | Sometimes They Come Back |
Réalisation | Tom McLoughlin |
Scénario |
Lawrence Konner Mark Rosenthal |
Musique | Terry Plumeri |
Acteurs principaux |
Tim Matheson |
Sociétés de production |
Come Back Productions Dino de Laurentiis Communications Paradise Films |
Pays de production | États-Unis |
Durée | 97 minutes |
Première diffusion | 1991 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Vengeance diabolique ou Les Démons du passé au Québec (Sometimes They Come Back ; littéralement « Parfois ils reviennent ») est un téléfilm d'horreur américain réalisé par Tom McLoughlin, diffusé en 1991 sur le réseau CBS. Il s'agit de l'adaptation de la nouvelle Cours, Jimmy, cours de Stephen King.
Deux pseudo-suites lui sont données : Les Enfants du diable (Sometimes They Come Back... Again, 1996), qui reprend la même idée de départ, et Le Diable des glaces (Sometimes They Come Back... for More, 1999), qui n'a rien à voir avec les deux précédents volets.
Jim Norman, un professeur d'histoire géographie, est engagé pour enseigner dans le lycée de la ville où il a grandi et où son frère aîné, Wayne, s'est fait assassiner devant ses yeux par trois voyous, ses meurtriers étant eux-mêmes morts peu après écrasés par un train. Les élèves les plus brillants de sa classe sont victimes d'étranges accidents et remplacés par des blousons noirs qui sont les sosies parfaits des assassins de son frère. Norman est vite convaincu qu'ils sont revenus d'entre les morts pour se venger.
Le tournage a lieu dans l'État du Missouri en trente jours, sous des conditions météorologiques difficiles : une tempête de neige et plusieurs orages ont fortement perturbé le tournage[1].
Pour Matt Rousch, de USA Today, le film « s'étouffe sur sa propre bizarrerie » mais « reste une très bonne histoire pour les soirées d'hiver »[2]. Alexandre Poncet, de Mad Movies, estime qu'il « marque quelques points, en partie grâce à l'interprétation très convaincante de Tim Matheson et Brooke Adams » mais qu'il commet plusieurs mauvais choix d'adaptation, entre autres « la fâcheuse idée de repenser la séquence centrale de la nouvelle », et qu'il « perd la temporalité très singulière de l'histoire originale au profit d'une structure mécanique mille fois vue »[1].