Verdelot

Verdelot
Verdelot
L'église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien.
Blason de Verdelot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Morin
Maire
Mandat
André Parruitte
2020-2026
Code postal 77510
Code commune 77492
Démographie
Gentilé Verdelotais
Population
municipale
634 hab. (2021 en évolution de −8,38 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 32″ nord, 3° 22′ 05″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 216 m
Superficie 25,60 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coulommiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Verdelot
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Verdelot
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Verdelot
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Verdelot

Verdelot est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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Le village est situé à 24 km au nord-est de Coulommiers et à 14 km au nord de La Ferté-Gaucher[Carte 1].

Localisation de la commune de Verdelot dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

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Carte des communes limitrophes de Verdelot.

Les communes limitrophes sont Nogent-l'Artaud, Vendières, Viels-Maisons, Bellot, Hondevilliers, Montdauphin, Montolivet, Saint-Barthélemy et Villeneuve-sur-Bellot.

Communes limitrophes de Verdelot
Hondevilliers Nogent-l'Artaud Viels-Maisons
Villeneuve-sur-Bellot Verdelot Vendières
Bellot Saint-Barthélemy Montdauphin
Montolivet

Géologie et relief

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Le paysage est formé de petites collines (hauteur maximale 215,60 m à la butte Saint-Georges, second point culminant naturel de l'Île-de-France après les Buttes de Rosne à 216,00 m).

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Fontaine aux fièvres
Le ru Moreau.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Verdelot.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

  • la rivière le Petit Morin, long de 86,33 km[2], affluent de la Marne en rive gauche ;
    • le ru d'Avaleau, 4,82 km[3], et ;
    • le ru de Bellot ou ru de ville, 5,01 km[4], et ;
    • le ru Moreau, 6,28 km[5], affluents du Petit Morin ;
  • le fossé 01 de l'Étang Saint-Georges1,17 km[6] ;
  • le fossé 01 de Laulinoue1,61 km[7] ;
  • le fossé 01 du Bois des Haillettes 1,43 km[8] ;
  • le cours d'eau 01 de la Tétoie1,35 km[9], qui conflue avec le ru de Vergis dans l’Aisne.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,57 km[10].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[11]. La commune fait partie de deux SAGE : « Petit et Grand Morin » et « Petit et Grand Morin ».

Le SAGE « Petit et Grand Morin » a été approuvé le . Il comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[13].

Le SAGE « Petit et Grand Morin » a été approuvé le . Il comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Cyr-sur-Morin à 14 km à vol d'oiseau[16], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 814,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21],[Carte 2] :

  • le « Petit Morin de Verdelot à Saint-Cyr-sur-Morin », d'une superficie de 3 589 ha, un site qui accueille la plus importante population d’Île-de-France de cuivré des marais (Lycaena dispar) et la deuxième plus importante population d’Île-de-France de sonneur à ventre jaune (Bombina variegata)[22],[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Verdelot comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[24],[Carte 3], le « Petit Morin » (30,09 ha), couvrant 10 communes du département[25]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[24], la « vallée du Petit Morin de Verdelot à la Ferte Sous-Jouarre » (4 988,89 ha), couvrant 15 communes du département[26].

Au , Verdelot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[28]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 275 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[31] (source : le fichier Fantoir) dont le Prieuré, Saint-Georges, Replonges, la Croix Viornée, la Haute Croix, le Corbier, le château Launoy-Renault.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,2% ), prairies (10,7% ), forêts (8,8% ), zones agricoles hétérogènes (3,2% ), zones urbanisées (1,1 %)[32].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Planification

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La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[35],[36].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 445 dont 83,5 % de maisons et 4,1 % d'appartements.

Parmi ces logements, 66,5 % étaient des résidences principales, 25,4 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants[Note 5].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 79,6 % contre 15,6 % de locataires[37] dont, 0,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 4,8 % logés gratuitement.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Vezdelo en 1120[38] ; Verzelo et Verzelou vers 1172[39] ; Verdelou en 1288[40] ; Verdelo au XIIIe siècle[41] ; Le prieuré Notre Dame à Verdelot au XVIIe siècle[42].

Verdelot peut provenir du germanique « vernos », aulne, ou du latin « vividus locus », lieu verdoyant[43].

Verdelot est un sobriquet, c'est un dérivé de verdeley. Verdeley est un sobriquet, l'origine de ce nom est française son étymologie vient de verdeler : « entre-lasser », désignant le vannier.

La commune était desservie entre 1889 et 1947, par la ligne de La Ferté-sous-Jouarre à Montmirail, de la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2001 Michel Maillot DVD Conseiller régional IDF de 1986 à 1992
         
mars 2001 2020 Rémy Lemoine[44]   Retraité
2020 En cours André Parruitte[45]   Retraité

Politique environnementale

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46],[47].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune de Verdelot gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[48].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[48],[50].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[48],[51],[52].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].

En 2021, la commune comptait 634 habitants[Note 7], en évolution de −8,38 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9859941 1761 0201 1951 1831 1751 1291 136
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1381 1431 1201 0541 1009691 002942938
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
942943938831806750709674671
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
578572524526613653726728726
2015 2020 2021 - - - - - -
692641634------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événements

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L'Association Artistique des Deux Morin organise depuis plus de 25 ans un concert de musique classique en l'église de Verdelot.[réf. nécessaire]

  • Base de canoë-kayak.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 281, représentant 657 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 710 euros[57].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 239, occupant 308 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68 % contre un taux de chômage de 9,8 %. Les 22,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,7 % de retraités ou préretraités et 6,7 % pour les autres inactifs[58].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 55 dont 7 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 10 dans la construction, 15 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 10 étaient relatifs aux autres activités de services[59].

En 2020, 4 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

Au , la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de 106 emplacements[60].

  • Moulins à farine Bourgeois Frères.

Agriculture

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Verdelot est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[61].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[62]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 34 en 1988 à 26 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 76 ha en 1988 à 118 ha en 2010[61]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Verdelot, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Verdelot entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[61],[Note 9]
Nombre d’exploitations (u) 34 33 26
Travail (UTA) 59 49 43
Surface agricole utilisée (ha) 2 581 3 207 3 062
Cultures[63]
Terres labourables (ha) 2 282 2 976 2 818
Céréales (ha) 1 438 1 950 1 877
dont blé tendre (ha) 909 1284 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 313 267 278
Tournesol (ha) 40 s
Colza et navette (ha) 133 s 289
Élevage[61]
Cheptel (UGBTA[Note 10]) 1 420 679 546

Culture locale et patrimoine

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Le château de Launoy-Renault.
Notre Dame de Pitié (1865)

Lieux et monuments

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  • Le château de Launoy-Renault, Logo monument historique Inscrit MH (1986, escalier ; élévation ; tour ; toiture ; décor intérieur)[64] ;
  • L'église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien (XIIe siècle) et (XVIe siècle), Logo monument historique Inscrit MH (1927)[65],[66], auquel il convient d’ajouter le patrimoine mobilier classé suivant :
    • Statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-de-Verdelot (Autel)[67] ;
    • Statuette : Vierge à l'Enfant (Niche, sous le porche )[68] ;
    • Plaque commémorative, inscription gravée sur quatre lignes de travaux faits dans l'église en 1536. Lettres peintes en noir[69] ;
    • Dalle funéraire de Jacques de Blond, mort en 1531 (Bas-côté gauche )[70] ;
    • Deux statues : Saint Crépin et Saint Crépinien[71] ;
    • Fonts baptismaux et réserve (Entrée de la nef)[72].
  • L'ancienne chapelle du prieuré Notre-Dame ;
  • La statue Notre Dame de Pitié (1865) et source de la « Fontaine aux fièvres » (pèlerinage qui daterait du XIe siècle[73])
  • Le monastère de la Source Guérissante, 2 rue Pascal Jardin, monastère bouddhiste vietnamien fondé par Thích Nhất Hạnh le 15 octobre 2018, dans l'ancien couvent du XIXe siècle des Sœurs Augustines de Meaux
  • Le château de La Roche : ancienne demeure des seigneurs de Verdelot ;
  • Le jardin du Point du jour[74],

Personnalités liées à la commune

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  • Philippe Verdelot (1480/1485–1530/1532) figure parmi les plus grands compositeurs français du début du XVIe siècle. Il passa la plus grande partie de sa carrière en Italie où il est considéré comme l'un des fondateurs du madrigal. Il serait né au hameau des Loges.
  • Antoine Charles Augustin d'Allonville (1735-1792), maréchal de camp, né au château de La Roche.
  • Armand François d'Allonville (1764-1853), officier puis auteur de mémoires, né au château de La Roche.
  • Brice Parain (1897-1971), philosophe et essayiste français, décédé et inhumé à Verdelot, où il possédait une maison, Le Pressoir.
  • Pascal Jardin (1934-1980), écrivain, dialoguiste et scénariste français ; il résida à Verdelot, une rue de la commune porte son nom.
  • Alexandre Jardin (1965), écrivain et cinéaste français, fils du précédent.

Héraldique

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Blason de Verdelot Blason
De gueules à la porte de forteresse de Launoy-Renault d'or, ouverte, ajourée et essorée de sable ; au chef d'argent chargé d'une rose d'azur accostée de deux roues de moulin de sable[75].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Verdelot », p. 1307–1308

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Verdelot, » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2020)..
  2. « Sites Natura2000 de Verdelot » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Zones ZNIEFF de Verdelot » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  4. « Verdelot - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Plan séisme consulté le 22 octobre 2018 ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Petit Morin (F62-0400) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d'Avaleau (F6252000) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Bellot (F6251000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Moreau (F6248500) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de l'Étang Saint-Georges (F6252050) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Laulinoue (F6523020) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois des Haillettes (F6252450) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 de la Tétoie (F6214200) » (consulté le ).
  10. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 19 juin 2019
  11. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
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