Attestée sous les formes Decima de Ver, De Verno en 1126, Ecclesia de Ver en 1153, Apud Vernum en 1218, La ville de Vern en 1388, puis Vern-d'Anjou 1920 [4].
Le nom de la commune vient du gaulois Verno, du latin verna, « aulne » [4].
D'argent au vergne de sinople, à l'écusson du même chargé d'une bande d'or, brochant sur l'arbre en abîme ; le tout enfermé dans une bordure de gueules.
Vern-d'Anjou est située au confluent de deux ruisseaux qui, dans les temps anciens, favorisaient par leurs méandres et leur étalement en étangs, des zones humides et marécageuses.
Cette puissante famille est établie « à la Cour » sur une très importante motte féodale malheureusement rasée par son propriétaire en 1969. Dans le même temps se développe au centre du bourg, auprès de l'ancienne église Saint-Gervais, un prieuré récemment restauré et de nombreux petits fiefs répartis dans la campagne.
Jusqu'à la Révolution, l'activité est essentiellement agricole. En 1793 et 1794, puis en 1815, Vern est troublé par les combats entre les chouans venus des communes voisines et les bleus, combats d'embuscades liés à la présence d'une garnison républicaine dans le bourg de Vern.
C'est à partir de 1825 que l'activité économique se développe, en l'occurrence l'agriculture, avec la création de fermes modèles notamment à la Lucière où M. de Falloux croise avec succès la race locale avec des taureaux anglais et contribue à créer la race maine-anjou. Le commerce et l'industrie sont actifs avec de nombreux fours à chaux, des briqueteries et des ardoisières. En 1866, on recense 14 moulins dont 10 à vent et 4 à eau. Avec cet essor économique qui entraîne une augmentation de la population (de 1 350 habitants en 1789 à 2 300 en 1866), 140 maisons sont bâties puis une nouvelle et importante église en 1870.
Très rapidement, cette activité florissante n'est plus rentable. C'est la décroissance rapide de la population jusqu'à 1 250 habitants en 1914. L'activité agricole redevient l'activité principale.
La commune fusionne en décembre 2015 au sein de la commune d'Erdre-en-Anjou[1].
Cadre de mutuelle de santé et maire d'Erdre-en-Anjou
18 octobre 2020
15 avril 2021
Hubert Meslet
Fonctionnaire non élu, mais nommé
Fait fonction de maire délégué en tant que président de la délégation spéciale nommée par la préfecture, tutelle, en raison de l'annulation des élections du 15 mars 2020
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 317 habitants, en évolution de +20,43 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 20,8 %) ;
50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 16,2 %, plus de 60 ans = 24,5 %).
Pyramide des âges à Vern-d'Anjou en 2008 en pourcentage[14]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ans ou +
1,2
8,4
75 à 89 ans
10,2
11,9
60 à 74 ans
13,1
19,5
45 à 59 ans
16,2
21,1
30 à 44 ans
20,8
18,0
15 à 29 ans
18,5
20,6
0 à 14 ans
20,2
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[15].
Sur 140 établissements présents sur la commune à fin 2010, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 40 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
Ancien prieuré des XVe et XVIIe siècles : situé près de l'ancienne église détruite en 1875 à la place du centre bourg, construit en calcaire et tuffeau[17].
Logis de la Lucière : manoir des XVe et XVIIIe siècles[17].
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais : construite entre 1872 et 1875 selon les plans d'Alfred Tessier, constituée notamment de granit pour les socles, et de tuffeau pour les fenêtres, les voûtes, les arcs et la flèche ainsi que d'une charpente métallique. Le clocher et une partie du transept nord sont endommagés par des bombardements allemands en juin 1940 et réparés dès l'année suivante[18].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ ab et c« Arrêté no DRCL-BCL-2015-105 en date du 23 décembre 2015 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 98, (lire en ligne [PDF]).
↑IGN et BRGM, Géoportail Vern-d'Anjou (49), consulté le 21 novembre 2012.
↑Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe Éditeur, 2003, p. 158 et 98 — Données consultables sur WikiAnjou.
↑ ab et cPierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Éditions Cheminements, 2004, p. 207.
↑Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou 1874-1878, Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 717 en ligne.