Pour le lancement d'un film d'un vieux réalisateur, une version pour malvoyants est en préparation. Une jeune femme teste son commentaire écrit sur un groupe d'une dizaine d'aveugles, dont un photographe réputé, ancien voyant en train de perdre totalement la vue et la possibilité d'exercer son art. Objectivité, subjectivité, description, direction, suggestion, trahison : autant d'enjeux pour les participants pour améliorer la force du commentaire sur les scènes clés, sur lesquels l'implication et les émotions de chacun vont se focaliser, et se mêler aux bagages personnels, particulièrement ceux de la rédactrice et du photographe entre lesquels une relation s'ébauche. Dans la dernière scène du film à commenter, le vieil homme peine à gravir une petite dune, en haut de laquelle il s'arrête face au soleil couchant. Comment refléter au mieux le message transmis par son visage impassible sans imposer une vision unique au spectateur ?
↑Laura Terrazas et Athénaïs Keller, « Vers la lumière: Ibrahim Maalouf évoque son travail «pas évident» avec Naomi Kawase », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
↑Thomas Sotinel, « Cannes 2017 : « Vers la lumière », une histoire d'amour entre mots et images », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑« Sagesses asiatiques au Festival de Cannes: «Hikari» et «Le Jour d’après» », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
↑« « Vers la lumière de Naomi Kawase », la diseuse d’images et le chasseur de temps », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le ).