Veyre-Monton | |||||
Vue générale de la ville au premier plan. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Clermont-Ferrand | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mond'Arverne Communauté (siège) |
||||
Maire Mandat |
Gilles Pétel 2020-2026 |
||||
Code postal | 63960 | ||||
Code commune | 63455 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 675 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 303 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
10 656 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 40″ nord, 3° 09′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 347 m Max. 621 m |
||||
Superficie | 12,11 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Veyre-Monton (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Martres-de-Veyre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | mairie-veyremonton.fr | ||||
modifier |
Veyre-Monton est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
La ville dispose de nombreux commerces et équipements scolaires et sportifs, dont un supermarché, une boulangerie, une amicale laïque, avec des activités pour enfants (gymnastique, cirque, danse ou hip-hop), une école maternelle et élémentaire, un stade avec un parc, un gymnase, des lieux touristiques (comme les grottes de Monton ou la Vierge de Monton).
La commune se compose de trois parties distinctes :
Veyre-Monton se situe dans l'ancienne région Auvergne (Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016), dans le Puy-de-Dôme, à 13,5 kilomètres au sud de Clermont-Ferrand[1], à 6,6 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Vic-le-Comte[2] et à deux kilomètres au sud-est du bureau centralisateur du nouveau canton auquel est rattachée la commune, Les Martres-de-Veyre[3].
Six communes sont limitrophes[4] :
La commune est composée de trois villages : Monton (à l'ouest), Soulasse (au sud-est) et Veyre[VMP 1].
Elle a également été le siège de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté jusqu'en 2016, laquelle a fusionné avec les communautés de communes des Cheires et Allier Comté Communauté à la suite de l'adoption du schéma départemental de coopération intercommunale en [5]. Ces trois structures intercommunales du sud de l'agglomération clermontoise, membres du pôle d'équilibre territorial et rural du pays du Grand Clermont, rassemblent une population de plus de 40 000 habitants, dont Veyre-Monton est l'une des villes principales se situant dans l'espace périurbain[VMP 2].
La commune est constituée de quatre grandes formations géologiques. Le territoire communal repose en grande partie sur des formations d'argile sableuse et kaolinique[VMP 3].
Le puy de Monton repose sur une formation volcanique particulière ; le neck « correspond à un fragment de coulées boueuses en provenance des Monts Dore » ; le site du puy de Marmant a servi comme carrière pour les constructions, jusqu'en 1985. Le plateau de Corent est issu d'une formation basaltique[VMP 3].
La commune s'étend sur 1 211 hectares ; son altitude varie entre 347 mètres (selon l'IGN[6]) ou 351 mètres, « au niveau de la vallée de la Veyre[VMP 3] », et 621 mètres, au puy de Corent, au sud-est de la commune, près du village de Soulasse[VMP 3].
Veyre-Monton est entourée de champs et de petites collines. L'esplanade en haut du puy de Monton offre une vue étendue sur le puy de Sancy, la chaîne des Puys, Clermont-Ferrand et la plaine de la Limagne, ainsi que sur les monts du Forez.
Elle se situe dans le val d'Allier, « dans une zone de buttes et plateaux, en rive gauche de l'Allier[VMP 3] ».
Le puy de Monton est « limité au sud par une falaise en arc de cercle ». Celui de Marmant est « une ancienne cheminée volcanique dégagée par l'érosion », tandis que celui de Corent, à cheval avec une commune voisine, est « associé à une coulée basaltique ». Le puy de Tobize prolonge le village de Monton[VMP 3].
La commune est traversée par la rivière de la Veyre, affluent rive gauche de l'Allier, « dans une vallée à fond plat, à pente très faible, facilitant ainsi un cours méandreux[VMP 3] ».
La partie nord de la commune est traversée par le bassin versant de l'Auzon, coulant sur la commune limitrophe d'Orcet[VMP 3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Veyre-Monton est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Veyre-Monton[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,7 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), zones urbanisées (20,4 %), cultures permanentes (7,3 %), forêts (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Autour des centres urbains, « de larges plaques urbaines se sont développées en tache d'huile », « dont le développement est contraint par les éléments physiques et naturels présents sur le territoire[VMP 1] ».
Située dans la deuxième couronne de l'agglomération clermontoise, la commune subit « une forte pression urbaine depuis les années 1970[VMP 4] ».
Les bourgs, anciens, présentent un urbanisme groupé, avec des voies étroites et des bâtiments à trois étages. À la fin du XXe siècle, l'urbanisation gagne les pentes, comme à Corent, ou créent un lien avec la commune voisine des Martres-de-Veyre[VMP 4].
Traversée par la route de Clermont à Issoire, Veyre s'est « installée au niveau d'un franchissement de la rivière », depuis un pont du XIIIe siècle[VMP 4].
Le village de Monton, d'origine médiévale, est implanté au sud du puy du même nom. Il « correspond au site de l'ancien village ». Le village évolue au cours du XVIIIe siècle, avec le transfert du cimetière en 1703, le comblement des fossés, l'ouverture du fort du XVe siècle vers l'extérieur, la reconstruction de l'église en 1771, puis la construction du presbytère en 1868. Face à l'accroissement de l'urbanisation, le fort n'était plus visible ; le quartier a été remis en valeur à la suite d'un plan d'aménagement du bourg en 1998. En outre, la démolition de bâtiments a laissé place à des espaces publics, notamment de stationnement[VMP 4].
Au sud-est de la commune, cette ancienne seigneurie a été rattachée à Monton au XIVe siècle. Le village comprend une fontaine ; il s'est « développé de manière concentrique au départ de trois voies »[VMP 4].
La commune compte plusieurs hameaux isolés :
Avec l'augmentation de la population (et du nombre de ménages), de nouveaux logements ont été construits sur la commune. Entre 1968 et 1999, le nombre de logements a triplé et concerne en majorité des résidences principales (1 353 contre 443). En revanche, le nombre de résidences secondaires chute[VMP 5].
En 2012, le parc de logements de la commune est déséquilibré : sur les 1 574 logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,7 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,9 %, en baisse par rapport à 2007 (89,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 1,4 % (contre 0,3 %)[a 2].
Le schéma de cohérence territoriale du Grand Clermont prévoit, pour la communauté de communes Gergovie Val d'Allier, la construction de 1 760 logements, dont 1 031 dans les territoires périurbains, dans le but d'économiser l'espace. Le plan d'occupation des sols de 2011 comptait encore 249 735 m2 d'espaces vides. Le SCOT prescrivant une limite de 700 m2 par construction, la commune peut encore construire jusqu'à 356 logements. Avec une moyenne de 2,3 habitants par logement, la commune pourrait dépasser 4 000 habitants en 2020[VMP 4].
Le plan local d'urbanisme a été approuvé par une délibération du conseil municipal du [VM 1]. Il succède au plan d'occupation des sols[VMP 2].
La commune bénéficie d'une bonne accessibilité routière et se place en deuxième position de la communauté de communes en termes d'utilisation des transports en commun[VMP 6].
La commune de Veyre-Monton est accessible par l'autoroute A75, par les sorties 5 (depuis Clermont-Ferrand) ou 6 (depuis Issoire), à l'ouest de la commune[VMP 6]. Cependant ces deux échangeurs se situent sur une commune limitrophe, respectivement au Crest et à la Sauvetat ; une aire de service porte son nom sur l'autoroute en direction d'Issoire, peu avant la sortie 6[4].
En outre, elle est desservie par la route départementale 978, portion de la route nationale 9 historique, reliant le sud de l'agglomération clermontoise (Pérignat-lès-Sarliève, puis en dehors des limites de la métropole dont Le Cendre en est membre, Orcet), à La Sauvetat et à Champeix. Elle est aussi l'origine de la route départementale 225 menant aux Martres-de-Veyre et à Vic-le-Comte[4].
La commune est également traversée par les routes départementales 8 (liaison des Martres-de-Veyre à Tallende), 74 (vers Saint-Sandoux), 753 (reliant le village de Soulasse aux Martres-de-Veyre), 786 (reliant le Crest à Corent par les villages de Monton et de Soulasse) et 787 (reliant Monton au lieu-dit des Quatre Routes, sur la RD 225)[4].
La commune gère environ 28 kilomètres de voies. Les rues des villages de Monton et de Soulasse, étroites et sinueuses, ne favorisent pas la circulation des véhicules[VMP 6].
Aucune ligne ferroviaire ne traverse la commune. La gare la plus proche est située aux Martres-de-Veyre (à cinq minutes de Veyre-Monton), sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, où circulent des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant les gares de Clermont-Ferrand à Vic-le-Comte, voire Issoire, ou au-delà.
La ville est desservie par trois lignes du réseau départemental Transdôme[VM 2] :
La commune est soumise à plusieurs risques naturels[VMP 7] :
ainsi que par deux risques technologiques[VMP 7] :
La commune a élaboré un DICRIM[VM 3].
Elle a connu plusieurs inondations de la Veyre, en 1755, 1759, 1760, 1943, 1976, 1992, 1994 et 2003. La crue de l'Allier pouvant « empêcher l'écoulement de l'eau », la Veyre peut se retrouver inondée. Le ruissellement peut aussi provoquer des inondations, touchant trois établissements recevant du public[VM 3].
Le secteur de Monton est le plus touché par des glissements de terrain, notamment le long de la route départementale 786. Le site des grottes de Monton est fermé périodiquement pour cette raison et pour les chutes de pierres[VM 3]. En , l'érosion, causée par le détachement de la paroi d'une des grottes, a entraîné sa fermeture dans l'attente d'investigations, par arrêté municipal[VM 4].
Son nom est en occitan : Vaira e Monton[22].
En 2005, des fouilles archéologiques ont permis de confirmer l'occupation du site pendant les périodes Cardial ou Épicardial[23].
En 2019, il a été mis au jour par les services de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) une série de menhirs en basalte (cairn et statue-menhir)[24].
Le territoire communal est habité depuis l'Antiquité, entre les puys de Corent et de Monton[VMP 8].
Le village de Monton, situé à l'ouest de la commune, « s'est développé sur une plate-forme naturelle, jusqu'à la falaise sur laquelle viendront butter les remparts du fort villageois » ; de nombreux vestiges témoignent de la vie du village (dont les tours). Il abritait un « centre politique et administratif » « géré par des consuls depuis le XIIe siècle, siège d'une châtellenie, d'une prévôté puis d'un bailliage seigneurial de 1343 à la Révolution ». Elle fut pourvue d'un « important système défensif pendant la guerre de Cent Ans »[VMP 8].
La seigneurie de Monton a appartenu à « six nobles familles du XIe siècle à la Révolution » : les Monton (1020-1314), les rois de France et les dauphins du Viennois (jusqu'en 1343) puis les Roger de Beaufort-Canilhac (jusqu'en 1511)[VMP 8].
Le village de Soulasse est « accroché au plateau de Corent » ; seule la structuration interne témoigne du passé médiéval du village[VMP 8].
Le village de Veyre « s'est développé de part et d'autre d'un pont datant du XIIIe siècle » (reconstruit au XVIIIe siècle). Traversé par la route de Paris au Languedoc, il se développe au XVIIIe siècle avec des auberges ou des commerces[VMP 8].
La commune de Veyre-Monton est le siège de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé par un arrêté préfectoral du [25] et prenant effet le , regroupant 27 communes en 2021, et membre d'autres groupements intercommunaux[26]. De 2000 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté dont elle était également le siège[27].
Sur le plan administratif, Veyre-Monton dépendait du district de Clermont-Ferrand puis de l'arrondissement de Clermont-Ferrand depuis 1801. Elle était chef-lieu de canton, de 1793 (Monton, puis Veyre et enfin Veyre-Monton en 1801)[28] à ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton des Martres-de-Veyre[29].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Martres-de-Veyre pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].
Le conseil municipal de Veyre-Monton, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[31], pour un mandat de six ans renouvelable[32]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 27[33]. Les vingt-sept conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 46,72 %, se répartissant en : vingt-deux sièges issus de la liste de Gilles Pétel et cinq sièges issus de la liste de Michel Fleury[34].
Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté se répartissent en : quatre sièges issus de la liste de Gilles Pétel et un siège issu de la liste de Michel Fleury[34].
Scrutin[38] | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | ||||||||
Régionales 2010 | PS | 31,05 | UMP | 26,35 | PCF-PG | 13,89 | LV | 13,44 | PS-PCF-PG-LV | 61,88 | UMP | 38,12 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Présidentielle 2012 | PS | 32,23 | UMP | 24,92 | FN | 13,91 | FG | 12,72 | PS | 56,33 | UMP | 43,67 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Législatives 2012 | PS | 49,55 | UMP | 24,50 | FN | 9,77 | FG | 6,70 | tour unique | ||||||||||||||
Municipales 2014 | PS-PCF | 60,35 | DVD | 39,64 | pas de 3e ni de 4e | tour unique | |||||||||||||||||
Européennes 2014 | UMP | 21,08 | PS | 20,20 | FN | 17,43 | UDI-MODEM | 14,22 | tour unique | ||||||||||||||
Départementales 2015 | PS-DVG | 35,88 | UMP-DVD | 33,00 | FN | 20,72 | EÉLV | 10,40 | PS-DVG | 51,35 | UMP-DVD | 48,65 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Régionales 2015 | LR-UDI-MODEM | 36,92 | PS | 27,62 | FN | 16,75 | PCF | 8,34 | LR-UDI-MODEM | 44,46 | PS-PCF-EÉLV | 41,74 | FN | 13,80 | pas de 4e | ||||||||
Présidentielle 2017 | EM | 31,66 | LFI | 19,89 | LR | 18,90 | FN | 14,17 | EM | 76 | FN | 24 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Législatives 2017 | MODEM | 39,76 | LFI | 13,68 | LR | 11,58 | PS | 10,11 | MODEM | 58,28 | LR | 41,72 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Européennes 2019 | LREM-MODEM | 25,76 | RN | 15,96 | EÉLV | 13,30 | LR | 11,91 | tour unique | ||||||||||||||
Municipales 2020 | PS-DVG | 63,06 | DVD | 36,93 | pas de 3e ni de 4e | tour unique | |||||||||||||||||
Départementales 2021 | PS-UGE | 58,84 | DVG | 22,17 | RN | 18,99 | pas de 4e | PS-UGE | 67,22 | DVG | 32,78 | pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Régionales 2021 | LR-UDI | 47,37 | PS-PRG | 14,78 | ÉCO | 12,20 | MR-LREM-MODEM | 9,44 | LR-UDI | 58,82 | ÉCO-PS-PCF-LFI-PRG | 33,57 | RN | 7,61 | pas de 4e |
Aux élections municipales de 2014, deux listes se sont présentées : « Un choix de vie pour Veyre-Monton », conduite par le maire sortant Yves Fafournoux, et « Alternative citoyenne », menée par Pierre Chabrillat[39]. La première liste remporte l'élection avec 60,35 % des voix. Le taux de participation était de 70,36 %[40].
La communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté a élaboré un agenda 21[VM 5].
L'assainissement collectif relève de la compétence du syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l'Auzon depuis 2014. Les eaux usées sont recueillies à la station d'épuration des Martres-de-Veyre[VM 6].
Veyre-Monton dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité dans l'école maternelle publique ou l'école élémentaire publique Jean-Moulin[41].
Ils poursuivent leur scolarité au collège Jean-Rostand des Martres-de-Veyre[42], puis au lycée René-Descartes de Cournon-d'Auvergne, pour les filières générales et STMG ou au lycée La-Fayette de Clermont-Ferrand, pour la filière STI2D[43].
Le diagnostic du plan local d'urbanisme mentionne aussi une école élémentaire privée, avec dix élèves scolarisés[VMP 9].
Veyre-Monton dépend de la cour d'appel de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 3 675 habitants[Note 6], en évolution de +6,96 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À la fin du XIXe siècle, la commune comptait 1 825 habitants. Cette population va diminuer de manière importante « en raison de la crise du phylloxéra, des guerres mondiales et du dynamisme industriel de Clermont-Ferrand[VMP 10] ». Elle va augmenter grâce à un solde migratoire positif et élevé entre les années 1968 et 1990 (+ 4,0 % entre 1968 et 1975, + 6,1 % entre 1975 et 1982 puis + 2,9 % entre 1982 et 1990), mais aussi avec un solde naturel positif, où le taux de natalité est supérieur au taux de mortalité entre les périodes 1968-1975 et 2007-2012[a 3].
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 723 hommes pour 1 843 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La commune connaît un fort taux de motorisation : presque tous les ménages possèdent une voiture, dont près des deux tiers en possèdent deux, ce qui peut expliquer le faible ratio d'emplois dans la population active[VMP 6].
Par ailleurs, la population des quinze ans ou plus est majoritairement composée de retraités (32,3 %) ; suivent les professions intermédiaires (16,3 %) et les employés (11,9 %)[a 4].
La commune compte 1 476 ménages (pour 3 432 habitants), dont 22,2 % sont des ménages d'une personne, 1,4 % sans famille et 76,4 % de ménages avec famille[a 5].
La commune possède quatre médecins généralistes, quatre infirmières, un chirurgien-dentiste, une pharmacie et deux kinésithérapeutes[VMP 9].
Le complexe sportif de la commune comprend une salle de sports, trois terrains de football, deux terrains de tennis, un terrain de boules, ainsi qu'un parcours de santé[VMP 9].
La commune possède une zone d'activités, celle du Pra de Serre, l'une des sept entretenues et gérées par la communauté de communes Gergovie Val d'Allier. À vocation industrielle, artisanale et commerciale, cette zone, créée en 1988, en bordure de la route départementale 978, s'étend sur 80 700 m2. Il est prévu son agrandissement sur 180 000 m2[VMP 4].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 863 €, ce qui plaçait Veyre-Monton au 2 093e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[50].
En 2012, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 2 288 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,6 % d'actifs dont 68,9 % ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs[a 6].
On comptait 714 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 586, l'indicateur de concentration d'emploi est de 45 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 7]. Ce faible taux est traduit par « des migrations alternantes très importantes, principalement vers l'agglomération de Clermont-Ferrand[VMP 6] ».
1 375 des 1 586 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 86,7 %) sont des salariés[a 8]. 84,5 % des actifs travaillent dans une autre commune du département[a 9].
Au , Veyre-Monton comptait 175 entreprises : 9 dans l'industrie, 37 dans la construction, 105 dans le commerce, les transports et les services divers et 24 dans le secteur administratif[a 10].
En outre, elle comptait 195 établissements[a 11].
Le chanvre était cultivé dans la plaine du village de Monton ; « connu pour ses toiles, il a connu jusqu'à 72 métiers à balanciers et à peignes[VMP 8] ».
La vigne se développa sur les coteaux de la Limagne ; elle connut un essor jusqu'à l'épidémie de phylloxéra à la fin du XIXe siècle[VMP 8].
La commune se situe « dans la région agricole de la Limagne viticole », dans trois aires d'appellation d'origine contrôlée : aires géographiques de l'AOC Bleu d'Auvergne (production de lait, transformation et affinage), AOC Cantal et Saint-nectaire, AOC Côtes-d'auvergne, ainsi que dans l'aire de production des IGP Veau du Limousin, Volailles d'Auvergne, Porcs d'Auvergne et l'IGP viticole Puy de Dôme[VMP 9].
Le recensement agricole fait état d'une importante diminution du nombre d'exploitations agricoles : en 2010, il en existait encore dix-neuf, contre 21 en 2000 et 36 en 1988. La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 581 hectares en 2010, dont 562 ha sont allouées aux terres labourables et 5 ha aux cultures permanentes[51].
La base permanente des équipements de 2014 recensait quatorze commerces : un supermarché, deux épiceries, deux boulangeries, deux boucheries-charcuteries, deux librairies-papeteries ou marchands de journaux, un magasin de vêtements, un magasin de meubles, un fleuriste et deux stations-service[52].
Au , la commune ne comptait aucun hôtel[a 12], camping[a 13] ou autre hébergement collectif[a 14].
Veyre-Monton ne compte aucun édifice protégé aux monuments historiques[VMP 11]. En 2019, une équipe de l’Inrap a pu fouiller une série d’alignements de menhirs au voisinage de l'autoroute A75[53].
La commune possède une salle de concert associative (Le Club 22), une salle des fêtes, une école intercommunale de musique (plus de deux cents élèves)[VMP 9].
Le Plan Vert du Grand Clermont, élaboré en 2005, offre plusieurs enjeux à Veyre-Monton : préservation des espaces naturels majeurs comme la vallée de la Veyre et le puy de Corent, revitaliser la filière viticole (plusieurs secteurs peuvent accueillir des zones AOVDQS)[VMP 2].
La réserve naturelle régionale du Puy de Marmant a été créée en 1985, comme réserve naturelle volontaire, sur le territoire de la commune. S'étendant sur trois hectares, c'est la seule du pays du Grand Clermont. Elle devient réserve naturelle régionale à la suite de la révision des zones naturels par la DREAL Auvergne en 2009-2010[VMP 12] et a été classée en 2015[VM 7].
La commune compte une zone Natura 2000 (« Vallées et coteaux xérothermiques des Couzes et des Limagnes ») et sept ZNIEFF[VMP 12] :
La grotte de Monton est un site inscrit[VMP 12].