Viazac | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Figeac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Philippe 2020-2026 |
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Code postal | 46100 | ||||
Code commune | 46332 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
337 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 38′ 32″ nord, 2° 04′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 502 m |
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Superficie | 17,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Figeac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Figeac-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Viazac est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Châtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, la Burlande, le Bervezou, le ruisseau de Saint-Perdoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Viazac est une commune rurale qui compte 337 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 856 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Viazacois ou Viazacoises.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 048 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Faycelles à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[8] : les « bois de Felzins et des Rouquettes, Roc de Gor et cours du Célé attenant » (332 ha), couvrant 4 communes du département[9] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[8] : le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[10].
Au , Viazac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,5 %), prairies (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Viazac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé, le Bervezou, la Burlande et le ruisseau de Saint-Perdoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[14]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[15],[12].
Viazac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 182 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Viazac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].
Le toponyme Viazac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Viatius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'est le domaine de Viatius[22].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le au matin, les maquisards tendent une embuscade près du lieu-dit le Colombier à 2 km en amont de Viazac. Un colonel, une femme et des soldats allemands, venus dans deux voitures, sont tués, mais deux survivants réussissent à rejoindre Figeac à l'aide de bicyclettes récupérées à Viazac-Gare. Une demi-heure après, des chenillettes et camions chargés de soldats viennent de Figeac. En chemin, ils capturent sept hommes, cultivateurs de Viazac et mineurs de Saint-Perdoux, qu'ils fusillent sur le lieu de l'embuscade. Ils remontent ensuite le talus en tirailleurs vers le lieu-dit Le Cayla (commune de Linac) et tirent sur toutes les personnes qu'ils rencontrent. Ils reviennent le soir pour brûler le hameau et achever les blessés. Neuf personnes périssent dont un prêtre venu porter secours. Une plaque apposée en bord de route commémore l'événement[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 337 habitants[Note 4], en évolution de +4,01 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la commune compte 137 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 303 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 640 €[I 5] (20 740 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 5,1 % | 4,2 % | 8,3 % |
Département[I 8] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 205 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (68 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 58 en 2013 et 73 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 143, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,4 %[I 11].
Sur ces 143 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
31 établissements[Note 7] sont implantés à Viazac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 31 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
12 | 38,7 % | (14 %) |
Construction | 7 | 22,6 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
4 | 12,9 % | (29,9 %) |
Information et communication | 1 | 3,2 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 3,2 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 3,2 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
4 | 12,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 1 | 3,2 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,7 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 31 entreprises implantées à Viazac), contre 14 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 34 | 22 | 17 | 10 |
SAU[Note 10] (ha) | 531 | 573 | 494 | 754 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 22 en 2000 puis à 17 en 2010[31] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[32],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 531 ha en 1988 à 754 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 75 ha[31].
La commune possède une gare (ligne Figeac - Aurillac - Le Lioran - Arvant), qui était encore desservie durant la première moitié des années 2000.