Vicq-sur-Breuilh

Vicq-sur-Breuilh
Vicq-sur-Breuilh
Le puits à balancier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne
Maire
Mandat
Christine de Neuville
2020-2026
Code postal 87260
Code commune 87203
Démographie
Gentilé Vinataud
Population
municipale
1 327 hab. (2021 en évolution de −0,52 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 46″ nord, 1° 22′ 53″ est
Altitude Min. 272 m
Max. 437 m
Superficie 50,89 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eymoutiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vicq-sur-Breuilh
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vicq-sur-Breuilh
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Vienne
Vicq-sur-Breuilh
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Vicq-sur-Breuilh
Liens
Site web https://www.vicqsurbreuilh.com/

Vicq-sur-Breuilh (Vic en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Situation de la commune de Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne.
Communes limitrophes de Vicq-sur-Breuilh[1]
Pierre-Buffière,
Saint-Jean-Ligoure
Saint-Hilaire-Bonneval Saint-Genest-sur-Roselle
Saint-Priest-Ligoure Vicq-sur-Breuilh Glanges
Château-Chervix Magnac-Bourg Saint-Germain-les-Belles

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Vicq est traversée par le Blanzou et la Breuilh, tous deux affluents de la Briance.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 106 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Germain-les-Belles à 9,5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Vicq-sur-Breuilh est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,8 %), forêts (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), terres arables (2,6 %), cultures permanentes (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vicq-sur-Breuilh est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vicq-sur-Breuilh.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 30,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Vicq-sur-Breuilh est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Du latin vicus (groupe d'habitations - village) et du celte gaulois brogilos (petit bois clos, bois-taillis en bordure des cultures).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1941 1944 François Bonnafy    
1944 1951 Léonard Valade    
1951 1969 François Manaud    
1969 1976 Jean Mazabraud    
octobre 1976 mars 1977 Aimé Lafond    
mars 1977 mars 1989 Firmin Duverneix PS  
mars 1989 mars 2001 Aimé Lafond    
mars 2001 En cours Christine Gérardin-Neuville[19] MRSL Historienne-médiéviste[20]
Présidente de PEFC France

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Eau et déchets

[modifier | modifier le code]

Espaces publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Postes et télécommunications

[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 1 327 habitants[Note 3], en évolution de −0,52 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5481 8721 7632 1762 2242 1382 0892 2432 275
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2102 0912 0891 9461 9792 0232 1382 3472 289
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2592 1532 1341 7991 7631 7141 7031 6331 516
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 3841 2751 0821 0191 0331 0871 2371 3321 320
2021 - - - - - - - -
1 327--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs

[modifier | modifier le code]

Vie associative

[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
L'entrée du musée Cécile-Sabourdy.
Les ruines du vieux château de Vicq.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Le château de Bourdelas
  • Le château de Combas (Famille Dufour de Neuville)
  • Le Petit Château (Famille de Blomac)
  • Le château de Puymori
  • Souffas
  • Le vieux château qui domine le bourg, château féodal tardif remanié à la Renaissance (ISMH).
  • Le logis de Fargeas, maison forte (ISMH).
  • Le logis de Nouailhas (ISMH).
  • Le château d'Etivaud.
  • L'église Saint-Martin de Vicq, romano-gothique qui abrite une crèche en bois du XVIIe siècle (ISMH). Cette crèche est constituée de 17 personnages de 30 et 110 cm de haut sculptés par le sabotier du village, probablement aux alentours de 1750 et représentant différents métiers de l'époque. Il est probable que le chabretaire, le plus grand des personnages, représente le seigneur de Vicq, Just de Calignon. L’église de Vicq possède également un imposant retable, anciennement polychrome (ISMH) et un bénitier en pierre de serpentine.
  • Le puits à balancier.
  • La gare de Magnac - Vicq.
  • La lanterne des morts.
  • Le site inscrit de Puy Mori (1943), d'une superficie de 110 hectares, avec son allée d'arbres emblématiques a disparu. Le château a été démantelé par ses propriétaires dans les années 1950 et l'allée, devenue dangereuse à la suite des tempêtes successives, a été supprimée dans sa totalité en 2016)[25].
  • Lieu-dit Le Temple[Note 4], autrefois Le Temple de Magnac. Une ancienne maison de l'ordre du Temple[26] devenue un membre de la commanderie de Sainte-Anne au sein du grand prieuré d'Auvergne après sa dévolution aux Hospitaliers[27].

Personnalités liées la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

De gueules au monogramme VICQ en lettres capitales d'argent posé entre deux chênes d'or sur une terrasse du même sur laquelle coule une rivière d'azur, au franc-canton bandé d'or et de sable de six pièces.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Vidéographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. 45° 37′ 49″ N, 1° 25′ 36″ E.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Vicq-sur-Breuilh et Saint-Germain-les-Belles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Germain Bell » (commune de Saint-Germain-les-Belles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Germain Bell » (commune de Saint-Germain-les-Belles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vicq-sur-Breuilh ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Vicq-sur-Breuilh », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  19. « Résultat des élections municipales 2020 à Vicq-sur-Breuilh », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  20. « Le Vieux Château, serviteur de l’art… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur larep.fr, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. [PDF]http://www.limousin.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/vicq_chateau_puymori_cle762558.pdf
  26. Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations. », Revue Mabillon, no 14,‎ , p. 51-81 (lire en ligne).
  27. Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze,‎ , p. 55-56, lire en ligne sur Gallica.
  28. Présentation sur le site du musée